BANALISATION SUICIDAIRE

« Au même instant, elle tomba aux pieds de l’apôtre, et expira » Actes 5 :10

Bien-aimé(e)s du Seigneur Jésus-Christ,

Notre verset de base nous relate la triste fin de Ananias et Saphira. Ce récit apparaît comme une mise en garde contre toute tentative de mentir au Saint-Esprit.

Le couple était loin de s’imaginer une fin aussi tragique pour un acte qui, selon eux, était anodin et passerait inaperçu. Et c’est bien là que réside pour nous l’alarme que tire ce récit. Précisons que le malheur de Ananias et Saphira ne résidait pas dans le fait de ne pas donner à l’œuvre de l’Eternel la totalité du revenu de la vente de leur propriété, mais plutôt de faire croire à tout le monde que c’est la totalité qu’il remettait. Ce mensonge serait passé comme une lettre à la poste si le Saint-Esprit n’était pas de la partie !
Avons-nous l’assurance de ne pas nous retrouver dans la même situation que ce couple ?

La banalisation du mensonge est la voie royale qui nous prépare à l’offense suicidaire. Aujourd’hui le mensonge est devenu une technique de protection : « je n’étais pas là quand cela s’était passé », d’évitement : « je n’ai rien en poche sinon je t’aurais donné quelque chose » ou une approche de confort : « moi, je n’ai pas encore reçu ma part. », de convenance : « je ne suis pas à la maison » ou pour paraître socialement correct : « votre réaction est très correcte et j’aurais fait la même chose ». Il est devenu carrément un réflexe qui est chéri, nourri, entretenu et cultivé. Le drame est que cela est toléré et accepté comme le souligne Loron WADE dans son livre « Les dix commandements » : « Dans son fameux ‘Situation Ethics’ Joseph Fletcher enseigna que la bonne ‘action’ dans chaque cas donné dépend de la situation. Même un gros mensonge peut être justifié, dit-il si le motif est bon. »

De peur d’en venir à mentir au Saint-Esprit, commençons par perdre l’habitude de voir en le mensonge, quelque soit le gain qu’il nous donnerait, une attitude acceptée par Dieu.

Puisse l’Eternel nous aider à échapper au malheur qu’évoque Esaïe 5 :20 : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume. »

Cher(e)s frères et sœurs en Christ, bonne méditation sous l’inspiration du Saint-Esprit.

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