“Lorsqu’ils eurent traversé la Phrygie et la région de Galatie, le Saint-Esprit leur interdit de prêcher la parole en Asie… Passant par la Mysie, ils descendirent à Troas.” Actes 16:6-8

Quand Dieu commande ou interdit, le chrétien n’a qu’une réponse : obéir. Cependant, bien souvent, la voie de la désobéissance semble plus attrayante que celle de l’obéissance.

Lorsque le Seigneur nous ordonne de faire quelque chose que nous ne souhaitons pas vraiment accomplir, notre première réaction est de discuter avec Lui. Nous ne voulons pas accepter Sa parole comme étant définitive. Nous souhaitons présenter notre point de vue dans l’espoir qu’Il changera d’avis. L’exemple de Balaam (Nombres 22) en est une illustration. Balaam aurait dû le savoir ! Il était un prophète de Dieu et il savait qu’Israël était béni par le Seigneur et ne peut être maudit. Il n’avait pas besoin de demander au Seigneur quoi faire ! Mais Balaam convoitait l’argent qu’on lui offrait. C’est un grand piège que de vouloir faire changer Dieu d’avis. (Nbres 22 : 19-34)

Parfois, nous recherchons une parole du Seigneur auprès de quelqu’un d’autre, espérant que Dieu changera d’avis. 1 Rois 13 relate l’histoire d’un serviteur de Dieu qui a désobéi au commandement de Dieu et qui a été tué par un lion. Il est intéressant de noter que cet homme de Dieu a pu résister à la tentation de se rendre au palais du roi, mais il a succombé à la tentation de désobéir lorsqu’un autre serviteur du Seigneur lui a dit qu’il avait entendu quelque chose de différent de la part du Seigneur. Au moment où ce prophète vint vers lui, l’homme de Dieu était fatigué, probablement affamé et assoiffé. Que quelqu’un lui dise que Dieu avait accepté de changer Ses plans était exactement ce qu’il voulait entendre. Cependant, Dieu n’a pas dit à cet homme que les plans avaient changé.

Les conséquences de la désobéissance à Dieu peuvent être dévastatrices. En revanche, l’obéissance prompte (non retardée) et complète (jusqu’au bout) est la véritable source de bénédiction. L’obéissance peut coûter un instant d’embarras, mais a plus de valeur que la réputation, la complaisance aux hommes, et le confort d’un moment.

Dans Actes 16:6-8, il ne nous est pas dit ce qui se serait passé si l’apôtre Paul avait désobéi au Seigneur et était allé en Asie pour exercer son ministère. Paul a obéi au Seigneur et, par conséquent, Dieu a ouvert une porte merveilleuse pour le ministère en Macédoine.

Quand Dieu commande ou interdit, il n’y a qu’une réponse : *Obéir*.

Bonne méditation.