« Lorsqu’ils eurent passé, Elie dit à Elisée : Demande ce que tu veux que je fasse pour toi , avant que je sois enlevé d’avec toi. Elisée répondit : qu’il y ait sur moi, je te prie, une double portion de ton esprit ! » 2 Rois 2 :9

Bien aimé(e)s,

Le titre de notre méditation d’aujourd’hui sonne d’une part comme la récompense de la loyauté testée et infailliblement prouvée et d’autre part comme le fruit du don de soi librement consenti malgré les appels à la révolte, à la colère, à la résistance et à l’abandon !

Certains commentateurs de la Bible décrivent Elie comme l’un des maîtres les plus terribles qui soit. Ces derniers soutiennent leurs analyses par le fait que Elisée a été au service d’Elie pendant de nombreuses années avec une fidélité qui n’a pas flanché. Cependant, quand son maître sut qu’il allait être enlevé, il ne dit rien à son plus proche compagnon alors même que les fils des prophètes qui étaient à Béthel et ceux qui étaient à Jéricho le savaient ! Tout ce qu’Elie dit à Elisée, c’est que l’Eternel l’envoie jusqu’à Béthel puis jusqu’à Jéricho, puis jusqu’au Jourdain !

Ci-dessous quelques leçons découlant de l’attitude d’Elisée face au comportement de son maître:

a. Notre fidélité à Dieu sera forcément mise à l’épreuve avant que nous ne soyons éligibles à quelque récompense;

b. Quel que soit le niveau de fidélité, de loyauté et d’efficacité que nous aurons démontré dans notre marche avec Dieu, pour autant que les premiers moments soient importants, ce qui déterminera notre récompense finale sera la manière dont nous aurons fini. La Bible dit en effet que la fin d’une chose vaut mieux que son commencement.

c. A ceux qui venaient l’informer que son maître allait être enlevé, Elisée répondait invariablement « je le sais aussi ; taisez-vous » . C’était sa façon à lui de couper court à toute polémique pouvant le distraire de son objectif, à savoir la double portion de l’esprit d’Elie.

d. C’est après qu’Elisée eut répondu aux attentes d’Elie que celui-ci formula la question objet de notre méditation. Avez-vous noté qu’Elisée ne sollicita pas un temps de réflexion mais qu’il exprima instantanément son attente? C’est la preuve que sa requête avait été depuis longtemps l’objet de sa pensée et n’attendait que le moment opportun pour être exprimée.

Et vous, si l’Eternel vous demandait MAINTENANT ce que vous voulez qu’il fasse pour vous en 2025, que lui répondriez-vous ? Bonne méditation