“Je marcherai devant toi, j’aplanirai les chemins montueux, je romprai les portes d’airain, et je briserai les verrous de fer. Je te donnerai des trésors cachés, des richesses enfouies, afin que tu saches que je suis l’Eternel qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël" Esaïe 45 : 2-3

La Constitution du Bénin dispose que les décisions de la Cour Constitutionnelle sont sans recours. Cela voudra dire que personne ne pourra aller contre ses décisions en matière de contrôle de constitutionnalité. De la même manière, il existe d’autres instances juridictionnelles comme la cour suprême ou la cour de cassation qui sont des juges de droit et capables de remettre en cause les décisions rendues par les tribunaux de première instance et les cours d’appel.

Dieu est le Juge suprême de l’univers qui prend des décisions que personne ne peut casser. Lorsqu’il dit, il le réalise. Il appelle du néant à l’existence et contrôle toute sa création. (Genèse 1 :1).

Quel privilège lorsque ce Juge de dernier recours prend lui-même des décisions en faveur d’un individu, d’un groupe de personnes, d’une nation ! Le cas d’Esther et de Mardochée dans la Bible en est un exemple illustratif parmi tant d’autres.

Dieu est souverain et prend des décisions sans recours en faveur de ses enfants. Lorsqu’il fit une promesse à Abraham, il jura par Lui-même parce qu’il n’y avait plus personne d’autre plus grand que Lui, histoire de certifier que sa promesse se réalisera à coup sûr. (Génèse 22 :16).

Voilà les ressources précieuses dont nous disposons auprès d’un Dieu dont la bonté est inégalable et dont les desseins sont insondables. Ses voies ne sont pas celles des hommes (Esaïe 55 : 8) et sa logique déroute toute science humaine. Quand les médecins pouvaient se confronter à l’impossibilité de faire concevoir Sarah, il décréta que la situation changeasse et cela fut ainsi. (Genèse 17 : 21).

Si donc nous servons un Dieu si capable, pourquoi devant nos limites et faiblesses devons-nous continuer à nous inquiéter et à nous lamenter pour les situations quotidiennes que nous traversons ? Parfois, il peut nous mettre dans des situations de privilège qui dépassent notre entendement parce que Lui, Il l’a décidé ainsi. Rappelez-vous le cas de Mephiboscheth, le fils de Jonathan, perclus des pieds. Pour vouloir faire du bien à la mémoire de son père Jonathan, le roi David fit retrouver un jour ce Mephiboscheth (qui se qualifia lui-même de « chien mort » devant le roi) et lui donna toute une fortune et l’invita manger chaque jour à sa table pour toujours (2 Samuel 4 et suivants). Un homme raconta qu’après un temps passé sans emploi, il fut surpris lorsqu’on l’appela un jour pour un poste auquel, il ne s’attendait pas. On lui présenta son bureau, ses collaborateurs, les avantages liés au poste puis lui remit la clé du véhicule de fonction. Lui qui s’était rendu à moto pour prendre service et avait même essuyé le mépris de certains agents indélicats de l’organisation qui devait l’employer, s’étonnait de se voir diriger un beau monde qui se confondit à l’honorer lorsqu’il devait retourner chez lui. Il ajouta qu’il avait versé des larmes de joie.

Cher lecteur, je ne sais dans quelle situation tu te trouves actuellement. Peut-être que tu es en train de traverser une crise quelconque. Saches qu’il y a un Dieu Suprême qui a le premier et le dernier mot. Ce qu’il demande, c’est que tu puisses croire à ses promesses, que tu t’appropries ses décrets qu’il a pris pour ta vie. « Car je connais les projets que j’ais formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance » (Jérémie 29 :11).

Lorsqu’il agira dans ta vie, certaines de ses décisions peuvent paraître parfois surprenantes pour ton entourage qui te trouve incapable d’hériter d’une pareille grâce ou même qui reconnaît la main invisible de Dieu (Psaumes 126). Que ferais-tu à ces moments-là ? Rendre simplement grâce à Dieu, car seul lui peut t’élever. Puisse ses promesses s’accomplir sans retard dans ta vie.