Connaissez-vous Robert HOOKE (1635-1703) ? Architecte, astronome, expérimentateur, inventeur et géomètre, il était perçu par ses contemporains comme l’Homme le plus inventif de tous les temps. « Parmi ses nombreuses inventions, citons le joint universel (utilisé aujourd’hui dans les moteurs automobile), le diaphragme à iris (qui règle le diamètre d’ouverture des appareils photo) et le régulateur pour le balancier des montres. Il a formulé la ‘’loi de Hooke’’, une équation dont on se sert encore pour exprimer l’élasticité des ressorts (…), une pompe à air pour Robert Boyle, éminent physicien et chimiste britannique. Mais une de ses réalisations les plus remarquables a été son dessin d’un microscope composé, qui sera construit par Christopher Cock, grand fabricant d’instruments à Londres. Plus tard, Hooke a été le premier à utiliser le mot ‘’cellule’’ pour décrire les alvéoles du liège qu’il a examinées à travers son instrument… »

Newton quant à lui, publia Principes mathématiques de la philosophie naturelle, 22 ans après la parution du célèbre ouvrage de Hooke intitulé Micrographie. Dans son livre, Newton décrivait les lois du mouvement, notamment celle de la gravitation qui, selon Allan Chapman, s’était très largement inspirée des travaux de Hooke. Leurs relations se détériorèrent par la suite en raison des différends qui les opposaient dans les domaines de l’optique et de la gravitation. Newton supprima de son ouvrage les références à Hooke et chercha même à effacer des annales la contribution de Hooke à la science.

Curieusement, dans une lettre datée du 5 février 1675 qu’il adressa à Hooke, Newton écrivait : « Si j’ai vu plus loin que d’autres, c’est parce que je me suis hissé sur les épaules de géants. »

J’ai été très impressionné par cette phrase, non pas seulement en raison de la charge d’humilité démontrée ainsi par Newton, mais de la vérité immortelle dont elle recèle. Un proverbe de chez nous dit que « celui qui est sur le dos de l’éléphant ne doit pas avoir peur de la rosée ». Non seulement cette personne est protégée de la rosée, mais grâce à la grande taille de l’éléphant, sa vision et son action peuvent porter plus loin.

Plus qu’un éléphant, plus qu’une forteresse, mieux qu’une citadelle est pour nous l’Eternel des Armées. Que nous nous reposions à son ombre ou qu’il nous porte sur son dos, que son regard simplement soit sur nous ou que sa main soit tendue sur une situation qui nous contrarie suffisent absolument pour que nous soyons protégés. Ps. 20 : 8 à 9 « ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le nom de l’Eternel, notre Dieu. Eux, ils plient, et ils tombent ; Nous, nous tenons ferme, et restons debout. » et le Ps 18 : 31 de renchérir « … il est le bouclier pour tous ceux qui se confient en lui ». Lisons aussi Ps 91 :1-2.

Ainsi, toutes les fois que nous daignons nous appuyer sur lui et que nous l’associons à la réalisation de nos projets (quels qu’ils soient), la réussite est nôtre car, c’est un appui infaillible pour quiconque désire réussir.

Nous avons là les conditions appropriées pour être excellents dans tout ce que nous entreprenons. Comme j’ai souvent l’habitude de le dire, Dieu nous a donné toutes les recettes pour assurer notre réussite et accomplir sa promesse exprimée dans Deut. 28 : 12-13 «(….) tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point. L’Eternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas (….) ».

Tout ce qu’il attend de nous comme prix à payer, c’est à la fois notre confiance en lui, notre obéissance à ses commandements, la sollicitation de sa science pour éclairer notre ignorance, l’invocation de son nom, en un mot, l’amour que nous devons lui porter et notre disponibilité à traduire en comportements les commandements qu’il nous a donnés. Dieu veut que nous aimions ses commandements et qu’ils soient nos délices. (Ps 119 :47). Obéissons-lui et saisissons ses promesses. Dieu vous bénisse ! Bonne semaine !