« Israël a péché ; ils ont transgressé mon alliance que je leur ai prescrite, ils ont pris des choses…. » Josué. 7 : 11

La bible nous enseigne que Dieu est lent à la colère, riche en bonté, plein de miséricorde et débordant de compassion. Cependant lorsque l’Homme abuse de sa patience, Dieu étonne par certains de ces décrets qui laissent l’Homme sans voix et lui font appréhender le caractère vénérable et redoutable de son Dieu.

Tout le chapitre 7 de Josué nous met en présence d’une situation qui nous montre et nous démontre le grand attachement de Dieu à ses prescriptions. A travers ce passage, nous voyons clairement que nos manquements individuels aux lois de notre Dieu n’ont pas de retombées que pour nous mais qu’ils peuvent hypothéquer gravement la présence et la manifestation de Dieu au milieu de son peuple ou de la communauté à laquelle nous appartenons.

Après leur entrée à Canaan, Jéricho fut la première ville, une ville fortifiée entourée d’une grande muraille, qu’Israël a vaincue de fort simple manière. Dieu demanda que la ville et tout ce qui s’y trouvait fût dévoué par interdit. Mais un Israélite, Acan (pour ne pas le nommer) contrevint à cette interdiction et ainsi, fit subir à son peuple un échec humiliant devant la petite ville de Aï. Lorsque Josué interrogea Dieu au sujet de cet échec, Dieu ne dit pas que Acan a péché mais plutôt «Israël a péché ; ils ont transgressé mon alliance que je leur ai prescrite, ils ont pris des choses dévouées par interdit…» Josué 7 : 11.

Ainsi, par le péché d’un seul, tout un peuple a dû boire, jusqu’à l’ivresse de la honte, une défaite historique devant une ville qu’il jugea lui-même trop petite pour mériter qu’on mobilisât ou qu’on fatiguât toute une armée. Dieu était donc très fâché après Israël à cause de Acan et il ne revint de l’ardeur de sa colère qu’après qu’on eut brûlé au feu et lapidé Acan, les objets qu’il a volés (argent, lingot d’or, manteau), ses fils, ses filles, ses bœufs, ses ânes, ses brebis, sa tente et tout ce qui lui appartenait (Josué 7 :24).

Chers lecteurs, je ne sais si vous avez saisi toute la portée de cette histoire. Je précise qu’à cause de Acan (dont le nom signifie ironiquement en fon charbon), son peuple qui eut le dessus sur Jéricho, fut battu à plate couture à Aï, tout son ménage fut brûlé au feu et ainsi, sa descendance effacée à jamais et pourquoi ? Simplement (serons-nous tentés de dire) pour avoir désobéi à Dieu. Quel Dieu terrible !

Aujourd’hui, quelqu’un se lance-t-il dans la fornication débridée, dans l’adultère comme art de vivre, dans le mensonge, dans le vol, si vous tentez d’y attirer son attention, il vous demandera en quoi cela vous regarde. Il vous rappellera au besoin que dans l’éventualité de conséquences, il sera seul à les supporter. Combien sommes-nous à avoir déjà empêché Dieu de se manifester dans son assemblée ? Combien sommes-nous à avoir attiré un arrêt de mort sur nos foyers, familles, villages, villes, pays parce que nous n’avons pas été assez rigoureux pour rester dans le sillage de Dieu ! Nous devons comprendre et assimiler la vérité que voici :’’nous sommes responsables/gardiens de nos frères/sœurs. Autant par nos actions, nous pouvons sauver notre entourage, autant nous pouvons être son bourreau, si nos actes déplaisent à Dieu’’. Tout comme Caïn qui répondit à Dieu ne pas être le gardien de son frère Abel, Acan aurait sans doute répondu la même chose avant que ne survint la décision de Dieu de raser sa famille d’Israël.

Chers frères et sœurs, la prochaine fois que nous nous retrouverons devant la tentation du péché, de désobéissance à Dieu, interrogeons-nous sur les conséquences possibles que notre acte aura sur nous, sur notre foyer, sur notre famille, sur notre ville, village, pays, etc.

Plaise à Dieu que nous ne soyons pas des vecteurs de trouble pour notre pays mais plutôt sources de grâces, de bénédiction, de paix pour chacune de ses composantes. La haine de Dieu pour le péché n’a d’égal que l’amour qu’il porte pour le pécheur. Que Dieu nous aide. Bonne semaine !