« Souvenez-vous de la femme de Lot » Luc 17 :32

Bien aimé(e),

La parole de Dieu nous enseigne dans 2 Timothée 3 :16-17 que _« toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner (…), afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre »_. Il en résulte que le désir du Créateur est que nous soyons des vases propres qu’il pourra utiliser pour faire sa volonté sur terre. Et, pour devenir ce vase d’or de 2 Timothée 2 :20, il faut s’éloigner de l’iniquité (2. Tim. 2 :19). Mais nous n’y parviendrons que si nous nous laissons enseigner par les exemples de ceux qui nous ont précédés. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre l’invitation de Luc 17 :32 où il nous est demandé de nous souvenir de la femme de Lot.

Que pouvons-nous apprendre de la fin tragique de la femme de Lot ? Plusieurs leçons sans doute. Concentrons-nous toutefois ici sur deux essentiellement :

a. L’avertissement de Dieu non suivi peut entraîner des conséquences très fâcheuses : En pressant Lot et sa famille de quitter la ville sur laquelle la sentence de Dieu avait été arrêtée (Gen. 19 :13), l’un des anges était clair dans ses instructions : « (…) ne regarde pas derrière toi, et ne t’arrête pas dans toute la plaine (…) de peur que tu ne périsses » (Gen. 19 :17). Malgré l’indication de la sanction à encourir en cas de désobéissance (de peur que tu ne périsses), la Bible indique dans Gen. 19 :26 que « la femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel »_.

Sur quel aspect de ta vie, Dieu t’a-t-il déjà averti ? Même s’il n’a pas expressément dit le type de sanction qui couronnerait ta désobéissance, Romain 6 : 23 nous apprend que la mort est le salaire du péché. Repends-toi avant qu’il ne soit trop tard.

b. Pour suivre Dieu, nous devons abandonner les choses qui nous retiennent : Dans Luc 9 :62, Jésus a dit : « Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu ». En d’autres termes, notre engagement avec Dieu ne doit souffrir d’aucun partage, ni avec notre passé, quelque glorieux qu’il fut, ni nos biens quelqu’abondants qu’ils soient. Pour voyager avec Dieu, on voyage léger ! La question qui t’est posée est la suivante : Es-tu léger(e) ? Sinon décharge-toi maintenant. La fin est proche. Puisse l’Eternel t’aider !