Antoine DJETE
22 juillet 2014
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« Ainsi parle l'Éternel, ton rédempteur, le Saint d'Israël: Moi, l'Éternel, ton Dieu, je t'instruis pour ton bien, Je te conduis dans la voie que tu dois suivre. Oh! Si tu étais attentif à mes commandements! Ton bien-être serait comme un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la mer; Ta postérité serait comme le sable, Et les fruits de tes entrailles comme les grains de sable; Ton nom ne serait point effacé, anéanti devant moi. »Essaie 48.17-19
La méditation de cette semaine est un cri d’alarme, d’étonnement et de tristesse de la part de l’Eternel. Elle s’adresse au peuple de Dieu, à ceux et à celles qui portent le nom de l’Eternel, qui sont baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Le poignant cri de détresse est pour ceux et celles qui, à moindre chose, jurent au nom de l’Eternel ou appellent les noms de Dieu : Jésus, Saint-Esprit, Sang de Jésus. Le message s’adresse à ceux et à celles qui invoquent sur les adversaires ou sur les ennemis le nom de l’Eternel, le feu ou le tonnerre de Dieu.
Ecoutons ce que dit le Seigneur : depuis longtemps, je vous ai parlé, je vous ai parlé à travers les messages, les enseignements, les témoignages des autres, les chants et adorations. Je vous ai parlé par vos amis, vos ennemis, par les circonstances mais personne ne m’écoute, le cœur très endurci, le cou comme une barre de fer avec un front d'airain.
Dieu parle à l’avance à son peuple afin qu’il ne dise pas après que c’est tel ou un tel qui est à la base de son bonheur ou de son malheur ou accuser faussement les sorciers ou les idoles. Malgré l’entêtement et à cause de son nom, Dieu parle encore. Quel Dieu d’amour, de miséricorde, de compassion et de pardon nous avons ! Il est lent à la colère et riche en bonté. Il instruit le peuple pour son bien, Il le conduit dans la voie qu’il doit suivre.
Malheureusement et c’est là le cri d’alarme, le peuple n’était pas attentif aux commandements de Dieu afin de voir son bien-être comme un fleuve, et son bonheur comme les flots de la mer, sa postérité comme le sable, et les fruits de ses entrailles comme les grains de sable et ainsi, son nom ne serait point effacé ni anéanti devant la face de l’Eternel.
Bien-aimées sœurs et bien-aimés frères en Jésus-Christ, aujourd’hui encore Dieu te parle et te dit :
Si tu étais attentif à ma voix, tu aurais su que tu devrais retenir ton offrande afin d’aller régler le différend avec ton entourage avant de venir l’offrir, tu sais cela mais tu fais le contraire et moi je rejette ton offrande,
Si tu étais attentif à ma voix, tu saurais que c’est à moi la vengeance et la rétribution, mais te voilà en train de prendre le devant de tes problèmes et tu es traîné devant les tribunaux et dans les maisons de sureté en voulant te défendre,
Si tu étais attentif à ma voix, tu aurais su que tu ne commettras point d’adultère ni de fornication mais voilà tu nages dans cette rivière de désobéissance et de non retour au point d’avoir plusieurs « bureaux ou concubines » et plusieurs femmes et maintenant tu as même attrapé les maladies sexuellement transmissibles voire le SIDA,
Si tu étais attentif à ma voix, tu aurais su que tu ne tueras point, tu n’avorteras point, maintenant tu l’as fait et ceci plusieurs fois et voici ma promesse « les fruits de tes entrailles seront comme les grains de sable et ton nom ne serait point effacé, ni anéanti devant moi » ne s’accomplira point pour toi car tu ne pourras plus avoir d’enfants et dès que tu mourras, ton nom serait rapidement oublié.
Si tu étais attentif à ma voix, tu aurais su que lorsque j’envoie, j’équipe et tu ne manqueras de rien, mais te voilà en train de marchander ton ministère et tu deviens ainsi la risée des hommes comme si je ne suis pas capable de te soutenir
Si tu étais attentif à ma voix, tu aurais su que tu ne dois pas te confier aux grands, ni aux fils de l’homme et maintenant tu le fais en exposant toute ta vie aux hommes sans qu’ils ne parviennent après tous tes discours pleurnichards à résoudre tes problèmes ou à te venir en aide, te voilà plus triste pour n’avoir pas obéi à la voix de Dieu.
Que faire maintenant ? Il faut demander rapidement pardon à Dieu et t’engager à obéir à ses commandements sur tous les plans. Si malgré la main tendue de Dieu pour ton rachat, tu continues de raidir ton cou en méprisant les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu doit te pousser à la repentance, sache certainement que par l’endurcissement et l’impénitence de ton cœur tu t’amasses un trésor de colère le jour de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres.
Bonne semaine avec un cœur repentant et obéissant.