Martial KOUNOU
7 octobre 2013
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« Les hommes d’Israël….ne consultèrent point l’Eternel. » Josué 9 :14
S’il vous est arrivé d’observer la difficulté avec laquelle, burin et marteau en main, un maçon s’emploie malaisément à créer une entaille dans un mur monté avec des briques de 10, vous prendrez toute la mesure du miracle qui s’est produit dans l’effondrement des murs fortifiés de Jéricho. Israël avait mis sa foi en l’Eternel qui le lui imputa à justice ; la victoire fut grande quoique n’ayant coûté en effort au peuple que sept fois le tour de la ville.
Les autres villes sur la route des Israélites leur étaient promises par Dieu. Cela n’empêcha pas qu’ils échouent, dans leur première tentative, devant Aï, une banalité à côté de Jéricho, car ils avaient manqué de prendre l’avis de l’Eternel qui leur aurait certainement révélé l’état moral de la troupe et les préalables à une nouvelle victoire. Ayant appris la leçon de leur échec devant cette vielle, Josué consulta Dieu et la victoire ne tarda pas. Le résultat, Aï, sa population et ses biens furent dévoués par l’interdit.
Craignant de subir le sort qu’infligeait sur son parcours Israël aux territoires et aux populations dont il prenait contrôle, les Gabaonites dépêchèrent vers Josué à Guilgal une délégation pour conclure avec Israël une alliance qui leur épargnerait la vie. Quoique vivant à trois jours de Guilgal, ils déclarèrent venir d’un pays lointain, si loin que le pain chaud qu’ils prirent à leur départ eut le temps de devenir sec et de se réduire en miettes tout comme les outres neuves de vins se déchirèrent et s’usèrent. La parole de Dieu nous enseigne que « les hommes d’Israël….ne consultèrent point l’Eternel. ». Ils conclurent tout de même l’alliance et ne réalisèrent leur erreur que trois jours après!
Israël ne fut pas seul à tomber dans le piège de la non consultation de l’Eternel. Face au temps que mettait l’accomplissement de la promesse reçue par Abraham d’être le père d’une grande nation, ses yeux, certainement rivés sur les limites humaines qu’étaient la ménopause et l’andropause, il écouta et épousa la proposition que lui fit Sarah et alla vers Agar sa servante. Quand bien même cette pratique fut en phase avec le code des Amouraibes, de n’avoir pas consulté Dieu à ce stade mit Abraham aux devants de pires difficultés, jeta trouble et désordre dans son foyer, expédia la servante et son fils sur le chemin de l’exil et entraîna irréversiblement le monde dans une rivalité entre les mondes chrétien et musulman. Et dire qu’Abraham aurait pu faire économie à l’humanité de ces situations si seulement il avait consulté son Dieu !
Fidèles lecteurs, apprenons quele temps de la consultation de Dieu est une économie de précieuses ressources tels que le temps, les moyens matériels et financiers, etc. Ainsi, quelque petite ou grande, simple ou complexe, facile ou beaucoup moins que puissent être nos initiatives, nous gagnons à tous les coups à prendre l’avis de Dieu en amonts, à faire de Lui notre partenaire. Grâce à son omniscience, il connaît, avant le commencement d’un projet, quel en sera le sort et peut donc recommander très valablement les ajustements à y apporter pour lui garantir le succès désiré. Il peut aussi conseiller l’abandon du projet si les résultats qu’il est appelé à produire ne justifient pas les investissements qu’aura requis sa mise en œuvre.
Bien aimé(e), l’Eternel est-il dans le projet que tu t’apprêtes à mettre en œuvre ? L’as-tu préalablement consulté et, au-delà, t’es-tu aligné sur ses recommandations ? Si c’est le cas, rendons grâces à Dieu ! Sinon, je te conseille de le faire maintenant. De même, si tu as consulté ton Dieu qui a daigné de faire connaître sa volonté, si tu as décidé de passer outre son orientation, tu es aussi, sinon plus coupable que celui qui n’a pas recherché son avis. Reviens dès aujourd’hui sur la voie qu’il t’a recommandée. Tu n’en seras que plus heureux (se).
Tu peux consulter ton Dieu en lisant sa parole, en lui parlant à travers la prière ou en écoutant les conseils que des ainés véritablement spirituels peuvent te prodiguer. Bonne méditation !