Daniel MOUSSOUGAN
17 août 2009

«Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein». Romains. 8, 28.
Il y avait, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du château voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours.
- "Pour moi ce cheval n'est pas un animal, c'est un ami. Comment voulez-vous vendre un ami ?" demandait-il.
Un matin, il se rend à l'étable et le cheval n'est plus là. Tous les villageois lui disent : "On te l'avait bien dit ! Tu aurais fait mieux de le vendre. Maintenant, on te l'a volé... quel malchance !". Le vieil homme répond : "Chance, malchance, qui peut le dire ?".
Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le cheval revient, avec toute une horde de chevaux sauvages. Il s'était échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde. - "Quelle chance !" disent les villageois.
Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à l'entraînement. - "Quelle malchance !" disent ses amis.
- "Comment vas-tu faire, toi qui es déjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut plus t'aider !".
Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?".
Quelques temps plus tard, l'armée du seigneur du pays arrive dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles. Tous... sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cassée.
- "Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se faire tuer...". Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?".
Effectivement qui pourrait être en mesure de qualifier, à juste titre, la situation que vous traversez actuellement soit-elle un moment de joie ou d’affliction, de succès ou d’échec ? Etes-vous sur le poids d’un choix mal effectué dans le passé dont vous payez aujourd’hui un lourd tribut ? Chance, malchance, qui peut le dire ?
La Bible déclare « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Romains 8, 28. Cela veut dire que Dieu guide avec une main souveraine les cœurs qui se sanctifient chaque jour et qui s’attachent à lui. Aimer Dieu, c’est aimer le bien et fuir le mal.
Mais quelle que soit notre position par rapport à Dieu, il nous arrive souvent de justifier des situations que nous traversons, ne connaissant pas toujours les étapes que Dieu veut nous faire franchir pour réaliser notre destinée. Lorsque nous connaissons du succès, nous avons tendance à ravaler toutes sortes de bêtises que nous avons racontées à l’endroit de Dieu, quand nous nous rendons compte que l’échec précédent était dans son plan pour notre vie.
Cher(e)s ami(e)s, abandonnez-vous entre les mains du Seigneur qui seul connaît nos lendemains et fait alterner nos moments de chagrins et de joie. La Bible déclare : « l’Eternel combat pour vous; et vous, gardez le silence (Exode 14 : 14). Puisse sa paix qui surpasse toute intelligence garder votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ (Philippiens 4 : 6,7).