Repentez-vous!

Repentez-vous!

Repentez-vous!

Bertrand DAVO

22 juillet 2013

« Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. » Luc 13:3

La repentance est le changement de sentiments, d'esprit, de mentalité, le regret douloureux de ses erreurs, de ses péchés. Elle est un réveil de la conscience. Le pécheur perçoit le désordre moral dans lequel il est par nature vis-à-vis de Dieu comme vis-à-vis du péché, son attitude subit une transformation radicale. Il prend parti pour Dieu contre lui-même. Psaumes 51:5-6

La confession des lèvres n’a aucune valeur, si le cœur ne sent pas le péché. Un auteur moderne l’a dit avec beaucoup de justesse: «C’est une chose facile de dire «nous avons péché», mais que de fois il nous faut apprendre qu’une prompte et brusque confession du péché n’est pas ce qui prouve que le péché est senti! Elle est plutôt une preuve de la dureté de cœur. La conscience sent qu’un certain acte de confession est nécessaire, mais il n’y a peut-être rien qui endurcisse autant le cœur que l’habitude de confesser le péché sans le sentir. Un des grands pièges de la chrétienté est l’habitude de répéter au moyen d’une formule, une confession stéréotypée des péchés. Nous l’avons probablement tous fait d’une manière ou d’une autre; car, sans posséder une formule écrite, le cœur naturel peut toujours s’en composer quelqu’une à son usage».

Nous trouvons en Luc 24:47, qu’«il fallait que la repentance et la rémission des péchés fussent prêchées en son nom à toutes les nations, en commençant par Jérusalem». Cela ne souffre pas de question ; mais il est arrivé qu’on fasse de la repentance un préliminaire à la foi, et cela a affaibli la prédication, parmi nous et ailleurs. Nous sommes tous enclins à pencher d’un côté ou d’un autre, et c’est ainsi que la vraie place de la repentance a été obscurcie et sa présentation affaiblie. Il y a là quelque chose de nuisible : les droits de Dieu sont laissés de côté ou amoindris.

La repentance est le jugement que nous avons porté sur nous-mêmes, sur tout ce que nous avons fait et avons été, jugement porté dans la présence de Dieu, par un effet de la grâce, encore que même maintenant, sous la grâce, il puisse y avoir une repentance du fait de la loi. Mais si la repentance est mise avant la foi, tout le fondement sur lequel nous nous tenons devant Dieu est ébranlé: c’est alors quelque chose que j’ai à opérer dans mon propre cœur, et j’en suis incapable. Quand on prêche la repentance, on doit la prêcher au nom de Christ, et comme étant maintenant sous la grâce.

Dieu ordonne à tous de se repentir ; s’ils ne le font pas ils viennent en jugement. En tant qu’homme vous avez affaire à Dieu, et dans quel état êtes-vous devant Lui ? Si votre cœur n’est pas changé, avez-vous quoi que ce soit de convenable pour Dieu ?

Mais si, conjurant un homme d’être dans la présence de Dieu, avec les droits de Dieu pesant sur lui, je le fais en grâce alors il retourne et il revient vers Dieu. La repentance doit être prêchée comme ce que Dieu exige de l’homme, mais en rattachant cette exigence à la personne du Seigneur Jésus Christ : en effet, vous ne pouvez avoir vos yeux ouverts sur le Seigneur Jésus Christ et ne pas vous haïr comme pécheur.

Si quelqu’un désire aller dans le royaume des cieux, qu’il abandonne donc les mauvaises voies pour suivre Jésus en réalité.

© 2025 Root of Hope. Tous droits réservés.

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