«Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n'ont point de berger » Matthieu 9.36

Bien-aimé (e)

La Parole de Dieu atteste que le Seigneur Jésus-Christ parcourait toutes les villes et les villages, enseignait et prêchait la bonne nouvelle du royaume en guérissant toute maladie et toute infirmité. Au-delà de toutes ces actions, il était ému de compassion pour la foule parce que très languissante et abattue comme des brebis sans berger.

De nos jours, comment voyons-nous les gens de notre quartier, de notre service, nos clients et nos superviseurs? Est-ce comme des gens qui sont très à l’aise socialement, mieux positionnés que nous? Les envions-nous, ou bien les voyons-nous comme des gens languissants ? Avons-nous jamais pensé à ces milliers de personnes qui courent jour et nuit derrière un oint de Dieu à la recherche de la guérison, du travail, du mariage ou d’enfant mais sans issue ?

Quand nous voyons une foule, stigmatisée et discriminée, marcher pour la cause d’un homme ou d’un courant politique, et ensuite dispersée par les forces de l’ordre avec du gaz lacrymogène, que ressentons-nous ? Ne lisons-nous pas sur leurs visages la misère, la faim, la soif de la justice, de la paix, de la dignité, de l’égalité, de l’équité et de l’inclusion ? Que faisons-nous quand des familles, femmes et enfants quittent leurs maisons, localités, communautés et leur pays pour l’exil à cause de la guerre, des conflits raciaux ou politiques ?

Que pourrons-nous faire, sans considération d’âge, de religion, de race, de sexe, d’ethnie et de statut social pour que les gens autour de nous soient heureux ? Savons-nous que l’humanité est sous l’emprise de Satan qui l’affame sur les plans alimentaire, spirituel, moral, financier? Savons-nous qu’à la recherche de l’argent, du pouvoir et de la popularité, plusieurs sacrifient aujourd’hui leurs enfants, partenaires conjugaux et parents ?

Apprenons à voir les gens comme le Créateur les voit en évitant de laisser le pouvoir, l’avoir, le type l’habillement et la joie apparente de nos semblables nous dicter la façon dont nous les traitons car le cœur peut être attristé au milieu du rire. Sachons aussi que les différentes catégories de personnes décrites ci-dessus ont besoin de la paix véritable et du bonheur de cœur et engageons-nous à avoir pour elles un regard d’amour, de compassion, de compréhension afin de les conduire à Christ, le Véritable consolateur et l’unique solution aux besoins de l’humanité.