Bertrand DAVO
20 décembre 2010
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«Alors Samson invoqua l'Éternel, et dit: Seigneur Éternel! Souviens-toi de moi, je te prie; ô Dieu! Donne-moi de la force seulement cette fois, et que d'un seul coup je tire vengeance des Philistins pour mes deux yeux! » Juges16.28
La Bible nous relate ici l’histoire d’un héros. Avec la force que Dieu lui a conférée, il a pu détruire les champs des Philistins (ses ennemis) au travers de trois cents renards, tuer avec ses mains un lion, éliminer mille hommes avec une simple mâchoire d’âne.
Un jour, la puissance de ce héros a été rasée et, profitant de cette ‘’déchéance’’, ses ennemis lui crevèrent les yeux et le jetèrent en prison. Humainement parlant, tout était déjà fini pour lui. Cependant, bien que conscient de son nouvel état qui tranchait avec celui d’avant, Samson n’a jamais confessé cette négation : « je suis fini. »
En organisant un festin pour le dieu dagon, les Philistins dirent : « qu’on appelle Samson et qu’il nous divertisse ! ». Ils firent sortir donc ce dernier pour se moquer de lui publiquement et, à travers lui, de son Dieu. Ses ennemis avaient oublié que quelque chose était en train de pousser sur sa tête. Sur sa demande, Dieu pourvut Samson d’une grande force et, au moment où les Philistins s’y attendaient le moins, Samson se vengea d’eux terriblement avant de quitter la terre. Il tua en un jour plus qu’il ne tua auparavant. Cette histoire est pleine de leçons pour nous aujourd’hui.
Ainsi, quelles que soient nos difficultés, ne pensons plus jamais que c’est fini. Si nous sommes encore vivants et si nous avons encore Jésus-Christ dans notre vie, sachons que quelque chose est en train de pousser, de grandir pour changer notre histoire et le langage de ceux qui se moquent de nous. Chers frères et sœurs, refusons par la foi de nous ranger dans le garage de l’échec, dans l’antre de la médiocrité, dans le séjour des mort spirituel, dans les sillons de la mort physique prématurée, de la mort dans les activités où on pense que tout est fini. Sortons de ce garage satanique et surtout, évitons de prêter oreille aux propos négatifs et négativistes de certaines personnes qui empoisonnent notre foi et détruisent notre espérance.
Que nous ayons échoué dans un domaine spécifique une ou plusieurs fois ne signifie nullement que nous sommes nés ou faits pour l’échec et cela n’est pas non plus annonciateur de ce que nous allons connaître de nouveaux échecs. La plupart des chrétiens se réduisent fatalement à l’inaction au motif que leurs précédentes tentatives dans un domaine se sont soldées par des échecs. Quoi que les hommes et la science disent sur votre situation, si vous prêtez du flanc à leurs confections défaitistes, négativistes et typiquement incitatives au désespoir, vous risquez de tout perdre. En revanche si, saisissant le bout actif de la foi, vous croyez fermement que celui dont le dernier mot détermine votre sort n’a pas encore tiré sa conclusion, alors vous resterez debout et fort, car Christ ne nous a pas rachetés pour le désespoir.
Même si c’est le péché ou une erreur quelconque qui aurait rendu tout sombre dans votre existence, revenir sincèrement à l’Eternel qui pardonne restaure les vies brisées et illumine d’un jour nouveau les parcours embrouillés. Jésus nous accorde aujourd’hui une nouvelle chance, une nouvelle force pour accéder à notre destinée. Rejetons donc tout découragement et continuons résolument à invoquer l’Eternel, le Dieu des miracles. Jéhovah, notre père, est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Héb.13 :8). Tout est encore possible dans votre vie. Croyez-y et vous renouerez avec l’espérance.
Confession : « Je ne suis pas encore fini, quelque chose de glorieux est en train de pousser pour moi au nom de Jésus-Christ. » Amen !