Il est des moments où nous faisons remonter à Dieu les douleurs que subissent nos cœurs pour obtenir de lui réponses et consolations. Au lieu de ces résultats, nous avons le sentiment que du mal, les choses évoluent vers le pire. Nous crions de toute l’énergie de notre foi mais le ciel semble sourd et Dieu extraordinairement silencieux. Désemparés, tétanisés ou fauchés par le désespoir, nous nous laissons aller trop facilement à interroger tout (nous-mêmes, Dieu, les temps, les circonstances, etc.). Un jour, pour se consoler du silence de Dieu à ses prières, quelqu’un a dit que Dieu s’occupe certainement d’abord des milliards d’autres êtres qui peuplent notre planète avant de daigner se pencher sur son cas. Pour savante qu’elle paraisse, cette réflexion est tout simplement naïve.

En effet, Dieu n’oublie aucun de ses enfants. En père responsable, il est préoccupé du bien-être de chacun d’eux. En berger attentif, il ne veut que rien arrive à son troupeau ce qui l’amène à veiller sur chacune de ses brebis où qu’elles se trouvent et en quelque lieu qu’elles soient.

Il est vrai que nous pouvons quelquefois être nous-mêmes les obstacles à l’exaucement de nos prières selon qu’il est écrit dans Esaïe 59 :1-2 «Non, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. »

Cependant, quelquefois nous croyons le ciel silencieux mais Dieu nous a déjà révélé depuis sa volonté à laquelle nous n’avons pas fait attention. C’est ce que nous apprend Job 33 :14 «Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde. »

En dehors de tout cela, si un examen minutieux du croyant le convainc de ce qu’il n’a pas déraillé, si sa conscience qui est le reflet de la conscience divine ne lui reproche rien et que ces prières continuent de ne pas produire les effets qu’il en attend, il doit résister au découragement et se persuader que même quand il est/semble parfaitement silencieux, Dieu travaille pour lui. Romain 8 :28 nous enseigne que « ….TOUTES choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu…. ». Que ce qui nous arrive soit positif (et nous décrocher la joie dans tous ses états) ou que cela rime avec la tristesse (et tous ses corollaires) dès lors que nous savons que nous avons une conscience irréprochable vis-à-vis de Dieu, notre attitude doit être de dire «Seigneur, si toutes choses sont appelées à concourir à mon bien, j’ai foi que celle-ci aussi en fait partie et que tu l’as permise pour un bien que je ne connais pas aujourd’hui, mais que je découvrirai certainement bientôt ; je te rends grâce pour tout et je te laisse prendre entier contrôle de ma vie, des temps et des circonstances que je traverse. »

C’est là un acte de foi que Dieu honore. Dieu n’oublie pas ses enfants. «Tout homme debout n’est qu’un souffle » (Ps 39 :6). Cependant Dieu s’occupe de chacun de nous comme si nous étions son fils/sa fille unique et il nous entoure en conséquence du soin, de l’affection, de l’attention d’un père tendre, disponible, qui feront de nous des hommes et des femmes épanouis pour son œuvre.

Même dans son silence, Dieu travaille pour nous, veille sur nous et nous protège d’un rempart assez fort qui déroute et défait nos ennemis. «Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, nous rappelle le Psalmiste, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. »

La confusion sera peut-être au rendez-vous dans les combats que nous menons mais elle ne sera pas dans notre camp selon qu’il est écrit dans Psaume 24 :3 «tous ceux qui espèrent en toi ne seront point confondus ; ceux-là seront confondus qui sont infidèles sans cause. ». Bonne semaine !