Josepha HITOEMETO-OUIKOUN
21 décembre 2020
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«Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, Je n'y prends aucun plaisir ; Et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, Je ne les regarde pas (Amos 5 : 22)
Seigneur, t’avons-nous entendu correctement? Dis-tu bien que tu hais nos moments d’adorations? Que tu ne veux pas de nos offrandes? Et que tu n’écoutes pas quand nous chantons nos cantiques et nos chants de louange? Devons-nous donc fermer nos églises et annuler nos services de cultes. Quelque chose ne va pas, et nous devrions découvrir de quoi il s’agit.
Le prophète de Dieu, Amos, a transmis un message dur aux habitants d’Israël. Ce message qui a dû les choquer en son temps, nous choque également aujourd’hui. Cependant, les paroles qu’il a prononcées comportent un indice important, permettant de comprendre pourquoi Dieu n’acceptait pas leur culte d’adoration.
Le royaume d’Israël était une riche nation de marchands et de propriétaires terriens. Mais ils acquièrent leurs gains par des moyens malhonnêtes. Ils étaient riches parce qu’ils prenaient aux pauvres. Leurs actes sans cœur bafouaient la justice et étaient une parodie de miséricorde. Mais en même temps, ils étaient extérieurement religieux, et ils étaient des scrupuleux observateurs des Sabbats. Amos les dénonçait donc comme hypocrites : Les habitants d’Israël allaient donc au culte tous les sabbats, puis rentraient à la maison pour tricher, et pour tromper les nécessiteux le reste de la semaine. Est-il donc étonnant que Dieu ait rejeté leur culte d’adoration ? Le prophète Esaïe, un contemporain d’Amos, avait, lui aussi, beaucoup à dire au sujet de l’injustice.
La Parole d’Amos s’adresse à nous aussi, aujourd’hui. Dans notre culte hebdomadaire, nous ouvrons nos cœurs reconnaissants. Nous présentons nos offrandes. Nous chantons de tout cœur des cantiques de louange et offrons nos prières. Ce sont là de bonnes choses à faire. Mais notre problème surgit quand, au cours du reste de la semaine, nous vivons pour nous-mêmes, et manquons de montrer l’amour du Christ à nos voisins et à nos amis.
Un travail fidèle est plus acceptable à Dieu que le culte le plus zélé ; il l’est davantage que de penser que l’on est le plus saint des chrétiens. Le culte véritable consiste à travailler en collaboration avec le Christ.
Alors, la question que nous devrions constamment nous poser est celle-ci : notre quotidien est-il en harmonie avec le culte que nous rendons à l’Eternel?
Que le Seigneur nous y aide ! Amen !