Comme le dit l’expression courante « un Homme, une mission, des moyens », lorsqu’il a finit de porter son choix sur une personne et de l’équiper au travers de la formation, Dieu lui précise la tâche à laquelle il est appelé à se consacrer les objectifs qui sont attendus de lui.

1.La mission, la raison d’être du choix du Seigneur.

Dieu n’appelle pas quelqu’un pour qu’il se complaise dans l’inaction ou se délecte de la passivité. D’ailleurs, il a horreur de la paresse et toute personne qu’il honore par son choix doit en retour l’honorer à travers l’accomplissement d’une mission. Ainsi que l’indique le tableau ci-dessous, à chaque Homme qu’il choisit, Dieu définit une mission.

L’Homme/ La Mission

Noé : Avertir ses contemporains de l’imminence du jugement de Dieu et construire l’arche

Israël:Etre le reflet de la gloire de Dieu aux yeux des nations

Moïse: Sortir Israël d’Egypte et le faire entrer à Canaan

Saül: Diriger Israël et le libérer de la peur des invasions répétées des Philistins

Jérémie: ‘’arracher et abattre, ruiner et détruire, bâtir et planter’’ Jérémie1 :10

Néhémie: Reconstruire les murailles de Jérusalem

Samuel :Officier en qualité de prophète pour le peuple choisi de Dieu

Paul :Annoncer aux impies la parole libératrice du Seigneur

Simplement formulées comme elles sont, ces missions ne sont pas pour autant faciles à mettre en œuvre et demandent de leur exécutant des qualités et des aptitudes dont Dieu les équipe à travers la formation.

2. Les moyens, l’une des conditions de réussite de la mission

Dieu, sachant que la mission la plus clairement définie, confiée à la personne la plus capable pourrait échouer faute de moyens adéquats, s’emploie à équiper l’Homme, le premier moyen qu’il se choisit d’autres moyens. Ainsi, lorsque Moïse rappela à Dieu qu’il n’avait pas la parole facile, Dieu lui enjoignit son frère Aaron. On peut aisément comprendre qu’en lui associant Aaron, Dieu ne voulait pas seulement que ce dernier soit le prolongement de la langue de Moïse car Dieu pouvait guérir le bégaiement de Moïse à ce niveau. Jérémie, suite à son appel par Dieu, affirma qu’il ne savait pas parler et qu’il était un enfant (Jér. 1 :6). En réponse, l’Eternel étendant sa main et touchant sa bouche dit : « voici, je mets mes paroles dans ta bouche ». Quoique quasiment identique à celui de Moïse, Dieu, dans la diversité de ses moyens, apporta une réponse différente au cas de Jérémie. L’autre moyen dont Dieu dota Moïse était le bâton de berger qu’il tenait au moment de son appel. Tout au long de ce ministère, on a vu que ce bâton a joué un rôle central, même si c’est finalement l’usage de ce bâton qui lui attira à la fin la colère de Dieu et sa disqualification à faire entrer Israël dans la terre promise.

L’un des exemples les plus symptomatiques des moyens dont Dieu pourvoit la personne ou le peuple de son choix est sans doute Israël. Avant son départ d’Egypte, Dieu permit que ses persécuteurs d’hier lui donnent tout ce qu’il demandait. Pendant les 40 ans que dura sa marche dans le désert, il pourvut à leur entretien ; leurs vêtements ne s’usèrent point et leurs pieds ne s’enflèrent guère ; ils n’eurent pas faim et, de façon générale, ne manquèrent de rien.

Même si les généraux des armées de ce monde sont capables quelquefois d’envoyer des soldats en mission sans armes et sans moyens conséquents, réjouissons-nous de ce que nous avons un Dieu qui tient à proportionner les moyens qu’il nous donne avec la taille de la mission. Si parfois les moyens nous paraissent minimes, sachons et reconnaissons qu’à travers ses moyens modiques, il veut confondre nos ennemis et nous donner la victoire. En cas, l’Eternel soutient et défend ceux qu’il a choisis (À suivre)