« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes » Mathieu 5:13.

Bien-aimé(e), nul n’ignore le rôle que joue le sel aussi bien dans la cuisine que dans la vie de tout être vivant. Il sert à rehausser le goût, mais aussi à protéger, à préserver ce qui est bon de la corruption.

Eh bien, c’est cette place que Dieu accorde aux chrétiens que nous sommes sur la terre. C’est la place que le sel occupe dans la cuisine que nous sommes censés occuper sur la terre. Une sauce aura été la mieux garnie, remplie de tous les ingrédients et assaisonnements possibles, mais sans le sel, quel goût aura-t-elle ? Nous sommes le sel de la terre. Mais qu’avons-nous fait de cette place de choix que Dieu nous a donnée ?

En effet, en tant que sel de la terre, nous sommes censés faire la différence, répondre au nom de Dieu, partout où nous nous trouvons, que ce soit au marché, à la maison, dans nos quartiers, dans nos lieux de travail, etc. C’est dire que nous devons essayer de relever la saveur du monde en conservant l’amour, le pardon, la paix, le sourire autour de nous. En tant que sel, notre devoir est de veiller et d’arrêter partout où nous nous trouvons, les vices qui caractérisent ce monde où la morale est en agonie, où les valeurs éthiques sont érodées et les mœurs de plus en plus dépravées. En tant que sel, nous devons impacter le monde partout où nous passons. Nous devons être des modèles bibliques pour notre génération et notre entourage. C’est là notre identité et notre mission.

Mais comment pouvons-nous prétendre être le sel de la terre si nous continuons de laisser place aux œuvres de la chair (Gal.5 : 19-21) ? Si nous continuons de haïr notre prochain, même nos frères et sœurs en Christ, de voler, de mentir, de forniquer, de commettre l’adultère, de mentir, de frapper nos femmes et de courir les jupons ?

Bien aimé(e), il est impérieux pour nous de faire la salubrité spirituelle dans nos cœurs, nos vies, nos foyers et nos assemblées. Il urge pour nous de redorer le blason de l’Eglise et de l’identité chrétienne, notre identité pour que le sel ne perde sa saveur, sinon avec quoi la lui rendra-t-on ?