«Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. » 2 Pierre 1.8

Bien-aimé(e)s,

La Parole de Dieu qu’est la Bible est remplie de nombreuses promesses. Ces merveilleuses promesses constituent d’authentiques appuis pour nous dans notre marche vers la cité céleste. Au nombre de ces promesses subsiste celle de Deutéronome 7.14 : «Tu seras béni plus que tous les peuples; il n'y aura chez toi ni homme ni femme stérile, ni bête stérile parmi tes troupeaux.»

Je voudrais d’abord remercier le Seigneur pour cette promesse de perpétuation de notre lignée physique. Puisse l’Eternel accomplir cette promesse dans la vie de tout un chacun de nous, s’il ne l’avait pas encore fait. Ensuite, je souhaiterais que nous puissions considérer cette promesse d’un autre point de vue ; surtout lorsque nous retrouvons la stérilité au cœur du verset de base.

En effet, il existe une stérilité qui parcourt nos églises et nos différentes confessions. Il s’agit de ce que je peux appeler : la stérilité de gains d’âmes. Car que nous soyons laïcs ou pasteurs, anciens ou simples membres nous sommes tous conviés à la grande mission : celle de faire de toutes les tribus, les nations et les peuples des disciples. Voilà le travail que le Seigneur nous demande. Il s’agit de parler, de parler encore et de parler toujours de la bonne nouvelle.

Ce qui transparait dans le verset de base est que si nous ne croisions pas les bras, si nous ne demeurions pas oisifs, nous ne serions pas stériles. Nous porterons des fruits dans le Seigneur ou, plutôt, nous apporterons des fruits au Seigneur. Mais pour ne pas être oisifs, il nous faudra être dans les dispositions idoines c’est-à-dire dans les conditions qui nous incitent au travail. Et c’est de ces facteurs que la Bible parle en ces termes : « à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. »

Il nous faut donc absolument grandir et cultiver abondamment à partir de notre foi, la vertu, la science, la tempérance, la patience, la piété, l'amour fraternel et la charité.

Cher(e)s frères et sœurs, je vous souhaite bonne méditation et, bonne semaine sous le regard du Seigneur.