Laurent AKPO
3 octobre 2011

«Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes, afin de pouvoir tenir contre les ruses du diable. », Ephésiens 6 : 10-11
Dans sa lutte pour l’équité et l’égalité entre les sexes, l’organisation Plan International a lancé une campagne intitulée « Because I am a girl » « Parce que je suis une fille ». Il s’agit d’une portion de phrase qui met en exergue la double discrimination dont sont constamment victimes les filles : c’est-à-dire harcelées sexuellement et privées d’écolage, quoiqu’elles n’aient choisi leur sexe.
Tout comme les filles, bon nombre de chrétiens sont harcelés et privés de liberté sociale de part leur identité. Le choix qu’ils ont opéré de suivre Christ les a exposés au mépris, à la violence, au rejet, à la frustration, au renvoi, à la lapidation ou à l’assassinat dans le pire des cas. Il s’avère important de retracer quelques-uns de ces actes discriminatoires aux lecteurs de la toile (le Weekly Bread) afin qu’un redimensionnement soit donné à notre engagement spirituel.
Du fait des stigmatisations sociales, certains Chrétiens ont du mal à sortir de leurs maisons une Bible en main, pour se rendre à un lieu de culte. Le faire revient à s’exposer aux regards critiques des hommes et aux sobriquets qu’ils vous collent. Dans certains pays du monde, une sortie la Bible en main a fait et continue de faire des victimes et n’éloigne pas les chrétiens de lynchage, de lapidation ou de menace d’assassinat. Dieu seul détient les statistiques de ces derniers disparus au Pakistan ou en Afghanistan parce qu’on les a vus avec une Bible dans la main. Mieux vaut mourir l’arme en main que sans arme!
Par ailleurs, les Chrétiens courent le risque de se voir exclus d’un comité de direction ou d’un conseil d’administration, tout simplement parce que leurs interventions mettent à mal les intérêts d’un patron dont les poches sont assoiffées de billets illégaux. En cas de résistance, leurs prérogatives leur sont arrachées et confiées à un subalterne ou à un adjoint au mépris de la loi. Ils accumulent ainsi des frustrations sans cesse et semblent n’avoir aucun interlocuteur pour les écouter. Mais Dieu nous écoute ! Avons-nous déjà accepté « faire le jeu » pour avoir la paix ?
Dans l’un ou l’autre cas, ce que nous ne devons jamais perdre de vue, c’est cet avertissement de l’Eternel selon lequel : « Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera », Luc 17 : 33.
Mieux, des milliers d’enfants, d’adolescents, de jeunes filles ou garçons ont perdu l’amour parental parce que le nom « disciples de Christ » leur a plu. En tout état de cause, rappelons-nous que notre mission ne sera jamais sans difficulté, et c’est d’ailleurs pour cette raison que Christ pouvait dire : « Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple », Luc 14 :26,
Bonne méditation