«En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes… » Jean 14 :12

La Bible fourmille d’événements et de phénomènes réputés contraires aux lois de la nature et dont l’accomplissement inexpliqué n’est pas étranger à l’effet de la volonté divine. Ces événements font l’apologie de la puissance de Dieu, une puissance dont nous pouvons faire usage, mais avec beaucoup de discernement.

En effet, Elisée était une grande figure de Dieu l’ancien testament. Instrument de sa puissance de son vivant, Elisée l’était aussi après sa mort. Nous lisons en effet dans 2 Rois 13 : 20-21, qu’il a suffit que le corps d’un homme qu’on allait enterrer fut jeté dans le sépulcre d’Elisée pour que le mort reprît vie et se levât sur ses pieds. Déjà de son vivant, Elisée s’était fortement fait remarquer par des actes héroïques de foi qu’il posa. Vous vous souvenez sans doute de la guérison du Syrien Naaman, la résurrection de l’enfant de la femme de Sunem (2 Roi 4 :32-37), la capacité d’être au courant des plans d’attaque d’Israel que le roi de Syrie concevait dans sa chambre à coucher (2 Roi 6 :11-12).

Jésus était sans contexte l’un des personnages bibliques qui dégageait une autorité naturelle et qui exerçait une puissance incontestée sur les manifestations démoniaques et sataniques. Si grande était sa puissance en effet qu’il a suffit que la femme qui perdait du sang depuis 12 ans touchât ses vêtements pour être guérie. Lazare, mort plusieurs jours avant l’arrivée de Jésus, revint à la vie à un moment où aucun technicien en médecine ne pouvait le prédire et quand les certitudes premières des sœurs du défunt s’étaient évanouies. Nous citerons aussi pêle-mêle la guérison de Bathymé, l’obéissance du vent à l’ordre de Jésus, la guérison de la belle-mère de Pierre, etc.

Avant de quitter ses disciples, Jésus leur a rappelé que quiconque croit en lui non seulement ferait ce qu’il fait mais en fera davantage.

Effectivement, après Jésus, Paul, l’ancien Saul que Jésus rencontra sur la route de Damas (prions pour la Syrie qui paie aujourd’hui un lourd tribut à la mort et qui risque, si les grands de ce monde n’y prennent garde, d’être le foyer de la 3ème guerre mondiale) a été pour Dieu un instrument précieux, particulièrement efficace et extraordinairement consacré. Modèle incarné de la foi telle qu’elle doit être vécue par le chrétien, cet ancien persécuteur des chrétiens nous a laissé de riches enseignements tant par ses écrits que par sa vie. La Bible nous enseigne dans Actes 19 :11-12 que Dieu faisait des miracles extraordinaires par ses mains, «…. au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient »

Biens aimés, les esprits malins savent faire le distinguo entre les vrais enfants de Dieu et ceux qui ne le sont pas vraiment. Ils en ont administré la preuve aux sept fils de Scéva dans Actes 19 :15-16 en leur disant :«…je connais Jésus et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? » avant de les maltraiter au point de les faire fuir de la maison nus et blessés.

Cher(es) fidèles lecteurs, certes Dieu nous a conféré un pouvoir et Jésus l’a parfaitement confirmé en nous le rappelant dans Luc 17 :6 «Si vous avez de la foi comme un grain de sénevé, vous direz à ce sycomore : déracine-toi et plante-toi dans la mer ; et il vous obéirait ». Pour autant, nous ne devons exercer ce pouvoir qu’après un minutieux examen de nous-mêmes afin de nous convaincre que notre vie est sous le contrôle du Saint-Esprit et que nous sommes dans des dispositions qui font de notre bouche ou de nos mains des canaux idéaux pour la démonstration de la puissance de Dieu. Sans ce préalable, nous risquons de nous faire ridiculiser par le diable et ses ambassadeurs au lieu de les assujettir. Puisse Dieu nous y aider.