« Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car, par tes paroles, tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. » Matthieu 12 v 36 – 37.

L’humanité entière vient de s’engager dans le dernier virage de l’an 2009. Les minutes s’égrènent déjà pour nous conduire à l’achèvement de cette séquence de douze mois et nous ouvrir les portes d’une nouvelle séquence que nous espérons tous sous la grâce du Très Haut. Tout en effet est grâce de Dieu…

Mais s’il est une réalité qui échappe souvent à l’homme qui vit des temps qui se succèdent, c’est la nécessité de gérer à bon escient la liberté que Dieu lui a conférée. Nous nous sentons souvent libre de penser, de dire et de faire ce que nous voulons. La liberté est un piège dont l’homme n’a pas toujours conscience car il pense pouvoir se livrer sans risque à la vie qu’il veut, tenir des discours sans forcément prendre en compte des paramètres qui auront des incidences sur son devenir. Par ailleurs, la liberté pure est par essence, meurtrière. Pour l’avoir compris, les hommes ont dû s’organiser en sociétés, avec des lois pour fixer des limites aux agissements et propos des uns et des autres.

La gestion au quotidien de notre vie est une lourde charge que Notre Père nous a confiée. Pour nous chrétiens, il importe de lui laisser la première place dans tout ce que nous entreprenons, et les risques d’égarement s’amenuisent à l’infiniment petit. Nous devons prendre conscience de notre obligation à rendre compte un jour à Notre Créateur. Si le monde se sent libre de ses actions, c’est simplement parce qu’il se dit qu’il n’existe nulle part une instance de jugement. Et c’est là, la preuve d’une grande ignorance ! Mais nous, nous en avons conscience et ce n’est pas de la plaisanterie.

La parole de Dieu est rigoureuse sur la nature des propos qui doivent émaner de nous qui sommes chrétiens : Ephésiens 5:4 dit « Qu’on n’entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance; qu’on entende plutôt des actions de grâces. »

Que faisons-nous des opportunités que Dieu nous donne de nous exprimer ? Que disons-nous à nos proches ? Que faisons-nous de la grâce que Dieu nous donne de pouvoir faire usage de notre langue ? Avons-nous plus détruit que construit par nos propos ? Où en sommes-nous dans notre marche avec Dieu ? Où en sommes-nous au juste ?

C’est l’heure des bilans pour le compte de l’année 2009 et je voudrais inviter tout un chacun de nous à prendre de nouveau conscience de notre obligation de rendre compte un jour à Notre Dieu. Cela nous permettra certainement de mieux gérer les grâces que Le Tendre Père nous a accordées.

Bonne réflexion et surtout agréable semaine à toutes et à tous.