Josepha HITOEMETO-OUIKOUN
15 octobre 2018
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« Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du Roi et par le vin dont le roi buvait… » Daniel 1 :8
Nous nous demandons souvent quel est notre rôle dans la mission de Dieu. Combien attend-il de nous ? Il n’y a pas de mal à penser de cette façon-là, puisque nous avons besoin de planifier et d’élaborer des stratégies pour pouvoir accomplir des choses. Mais d’un autre côté, nous ne devrions pas oublier la dimension de soumission et de confiance que nous devons à Dieu. Où se situe alors le point de rencontre de ces deux aspects ? Quelle est notre part et quelle est la Sienne ? Quand pouvons-nous croiser les bras, et quand intervient-il ?
Nous pouvons trouver des éléments de réponse dans l’histoire de Daniel et de ses amis dans leur exil babylonien. A leur arrivée à Babylone, et en apprenant ce que le roi voulait, ils ne prennent qu’une seule décision : ne pas se souiller. Nous ne voulons pas minimiser les sérieuses implications que cela aurait pu causer. Vu les circonstances dans lesquelles ils étaient, cela aurait pu occasionner leur mort ! Les Babyloniens auraient pu les considérer comme des rebelles, et les traiter comme tels. Mais en un mot, Daniel et ses amis ont fait leur part, c’est-à-dire, garder leurs corps sains pour leur Dieu.
A la décision de ces jeunes Hébreux, répondit immédiatement l’intervention de Dieu. « Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce devant le chef des eunuques » Daniel 1 : 9. Le point culminant de l’histoire cependant se trouve dans le verset 17 « Dieu accorda à ces quatre jeunes gens de la science, de l’intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse : et Daniel expliquait toutes les visons et tous les songes ». L’Éternel à lui-même crée pour eux l’occasion de démontrer leurs talents et, ainsi, de le glorifier.
Nous ne travaillons pas seuls, mais en partenariat avec Dieu, et chacun a sa part à jouer. Quelquefois, notre part consiste à prendre une décision sur des questions apparemment très simples (la nourriture, l’habillement, ou la conduite). Notre rôle consiste peut-être à tendre la main à quelqu’un que nous connaissons à peine. En d’autres occasions encore, il s’agit pour nous de proclamer la Parole de Dieu, ou de prier tranquillement. Mais le Seigneur, certainement, fera sa part, quelquefois immédiatement, par un miracle, mais à d’autres occasions, graduellement, par de douces instructions et à d’autres occasions encore, après notre disparition.
Que le Seigneur nous aide ! Amen