« Le geôlier se réveilla, et, lorsqu'il vit les portes de la prison ouvertes, il tira son épée et allait se tuer, pensant que les prisonniers s'étaient enfuis. Mais Paul cria d'une voix forte : Ne te fais point de mal, nous sommes tous ici. » Actes 16 :27-28

Le suicide par pendaison, par breuvage mortel, par noyage ou avec un poignard, est l’un des fléaux dévastateurs, sournois et silencieux de la race humaine pourtant créée à l’image de Dieu. S’il ne fait pas de bruit, ce drame plonge les familles dans le désarroi et dans l’amertume totale quand un être très cher finit sa vie sur la terre par cette horrible et terrifiante voie. La vie est sacrée et nul ne devrait, sous n’importe quel prétexte, y mettre fin.

Je n’ai jamais oublié cette volontaire communautaire, qui plus est, une nourrice, qui s’est pendue avec une corde dans sa propre chambre en abandonnant à ses côtés son bébé de quelques jours. L’autre cas inconcevable est celui d’un frère en Christ, bien connu et très attaché à nous qui se suicida, refusant d’accepter sa maladie d’insuffisance rénale. Oh, que c’est terrible !

Le suicide est à la porte des humains, le petit et le grand, l’adolescent et le jeune homme, la femme et l’homme, le religieux et l’athée, le pauvre et le riche, l’analphabète et l’intellectuel, le prisonnier et l’homme libre. Je ne sais qui vous êtes, et voilà, je vous invite par les compassions de Dieu à renoncer au suicide si l’idée traversait votre conscience.

S’ôter la vie est un grand mal, un meurtre impardonnable car la victime étant décédée, n’aura plus jamais l’opportunité de se repentir afin d’obtenir le pardon de Dieu. Conscient de cette vérité, Paul invitait le geôlier à s’abstenir de ce péché.

Es-tu sous le choc après les résultats des examens ou un bilan de santé ? As-tu perdu un emploi, es-tu licencié abusivement ou pour faute lourde, as-tu perdu un parent très cher dans un crash d’avion, dans un incendie, dans un tremblement de terre, dans un accident de circulation routière, par empoisonnement, par envoûtement, as-tu connu des échecs sur les plans académique, conjugal ou familial, ton entreprise est-elle en faillite avec des dettes insolvables ? Es-tu présentement en prison ou en exil, désespéré et sur le point de prendre la décision criminelle de te suicider ? Ce n’est pas la solution sage pour finir avec la douleur. Pourquoi mourras-tu avant ton temps ? La voix du Seigneur retentit pour toi : ne te suicide pas !