Daniel MOUSSOUGAN
21 décembre 2009
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Car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain (Philippiens 1 :21).
Le 1er novembre de chaque année est consacré pour commémorer les morts dans certaines congrégations chrétiennes. Même si l’idée n’est pas partagée par tous les chrétiens, avec les pratiques qui l’entourent, elle révèle deux réalités : (1) l’importance de la vie après la mort et (2) l’espérance de la vie après la mort.
Il existe réellement une vie après cette mort et c’est la Bible qui le dit.
Mais attendons-nous passer notre séjour ici-bas n’importe comment pour espérer des prières des vivants pour le repos en paix de notre âme ? Moi, volontiers, à voir déjà l’égoïsme des hommes, je ne crois pas à la promesse de leur prière qui loin de maintenir en vie, au-delà de la volonté du Créateur, m’amèneraient à mériter le paradis dont mes actes ici-bas ont compromis l’accès.
La Bible déclare en effet que chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même (Romains 14 :12). Ceci signifie que seul chacun répondra devant Dieu des actes qu’il aura commis.
Et c’est en étant conscient de cette réalité que l’Apôtre Paul s’est donné de tout son corps pour accomplir l’œuvre du Seigneur quand il a été appelé. Il dit : « Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ » (Philippiens 3 :14) et plus tard « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement (2Timothée 4 :7-8).
Si ce grand Apôtre court si tant pour plaire à Dieu, ne nous convient-il pas de l’imiter pour remporter ce prix glorieux après notre mort ? C’est en connaissance de cause que l’Apôtre disait également « car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain » (Philippiens 1 :21).
L’apôtre sait où il allait. Il semblait même s’empresser pour obtenir sa récompense.
Nos regrettés proches qui nous sont gravés dans un souvenir très vif et à qui nous pensons jour et nuit, pensons-nous que nos prières pourront vraiment les délivrer après leur trépas alors que nous refusions de leur annoncer l’évangile de leur vivant ?
Et nous-mêmes, pensons-nous réellement que si nous n’avons pas réussi à faire la paix avec Christ de notre vivant, c’est après, sous l’effet de grandes prières mobilisées à notre endroit, que nous parviendrons au salut ?
Si notre réponse à ces questions est affirmative, je crois qu’il nous faut pleurer notre mort pendant que nous sommes encore en vie. Car pour mieux vivre après la mort dépend de la qualité de vie avant la mort. Méditons-en. Que Dieu vous bénisse!