«Ils célébrèrent avec joie pendant sept jours la fête des pains sans levain, car l'Éternel les avait réjouis en disposant le roi d'Assyrie à les soutenir dans l'œuvre de la maison de Dieu, du Dieu d'Israël.»Esdras 6.22

Bien-aimé(e)s,

Certainement que vous aviez, à un moment ou à un autre, éprouvé le besoin de connaitre quelqu’un. Dans notre société sculptée par le favoritisme, la préoccupation d’avoir un parent sur le pommier est devenue prépondérante au point où la capacité à réussir un examen ou un test se mesure à la qualité des connaissances. Non celles détenues sur les sujets éventuels sur lesquels porteront l’examen ou le test mais plutôt celles des personnes auxquelles appartiennent les décisions. Cette réalité si affligeante amène ceux qui n’ont pas ces connaissances à désespérer jusqu’à abandonner.

Devrions-nous nous ranger dans cette dynamique ? Non, bien sûr ! Mais la réponse est plus aisée que la pratique. Car aujourd’hui la plupart des chrétiens regrettent l’absence de leurs frères/sœurs d’église dans des positions qui leur permettraient de bénéficier de leur faveur. Il s’ensuit des prières pour que les frères/sœurs en Christ parviennent à des postes de décision dans l’objectif de faire profiter leurs membres d’église au profit des "païens". Il y a plusieurs manières de voir cette situation : soit que c’est l’ordre normal des choses puisqu’en tant que fils et filles du Très-Haut, nous sommes héritiers de la terre et devons la posséder, soit que ceci n’est qu’une anomalie.

J’avoue être plutôt du second avis et ce pour plusieurs raisons :

Quand le Seigneur permet à ses enfants de parvenir à des postes de décision, c’est pour laisser éclater Sa gloire. Et je ne pense pas que l’objectif soit atteint à travers le favoritisme, qui n’est rien d’autre que la manière dont les "païens " se comportent ; Lorsque les chrétiens agissent comme les "païens", ils jettent du discrédit sur Dieu et donnent l’occasion à ceux qui n’ont pas accepté Christ de se convaincre qu’il ne vaut pas la peine de le faire tant ceux qui l’ont fait sont pires ; Pour réussir, les enfants de Dieu n’ont pas besoin d’une aide qui avilit le nom de Dieu.

Notre verset de base dans sa deuxième partie nous dit« Car l'Éternel les avait réjouis en disposant le roi d'Assyrie à les soutenir dans l'œuvre de la maison de Dieu, du Dieu d'Israël. » Le roi d’Assyrie n’est certainement pas un adorateur de l’Eternel mais le Seigneur a pris le contrôle de son cœur pour contribuer à l’œuvre de la maison de Dieu ; et cela fut fait.

Nous avons même la promesse que nos ennemis contribueront à notre succès :«Quand l'Éternel approuve les voies d'un homme, Il dispose favorablement à son égard même ses ennemis. » Proverbes 16.7

Je voudrais, pour finir, partager avec vous les paroles ci-après qui se trouvent dans un recueil de chants pour enfants mais qui s’appliquent aussi très bien aux adultes que nous sommes :

« Je ne connais pas grande chose

De la vie et des soucis,

Mais je connais une chose :

C’est que Jésus me suffit »

Que Dieu nous nourrisse au-delà de ce message.

Bonne méditation et bonne semaine sous le regard du Seigneur.