Bertrand DAVO
10 décembre 2012
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«Tu couronnes l'année de tes biens, Et tes pas versent l'abondance» Psaumes 65:11
Si nous jetons un regard en arrière, alors qu’une année va se terminer, ce sont peines, deuils, tristesses. Nous souffrons avec ceux qui souffrent, nous pleurons avec ceux qui pleurent. Cependant, ne pouvons-nous pas répéter malgré tout : «Tu couronnes l’année de ta bonté » ? Ceux qui ont versé le plus de larmes sont, sans doute, ceux aussi qui pourront le mieux le dire. Notre Dieu (qui a racheté notre vie de la fosse) couronne, entoure «de bonté et de compassions» chacun des siens (Ps. 103:4). Que d’expériences précieuses nous avons pu faire de sa bonté, au cours de cette année, et cela dans des jours d’épreuve ! Mais, n’est-ce pas surtout dans la détresse que l’expérience peut en être faite ?
La méditation du Livre des Psaumes (puisse-t-elle nous être habituelle !) remplira nos cœurs de louange et aussi de confiance pour le jour de demain, s’il y a pour nous un demain ici-bas. Ce Livre est le livre de la souffrance et de l’angoisse, mais en est-il un autre, dans la Parole, où il nous soit aussi souvent parlé de la riche bonté de Celui qui ne change pas ? Il est «grand en bonté» (86:5, 15 ; 145:8), d’une «grande bonté » (103:8). Heureux sommes-nous d’apprendre chaque jour à mieux Le connaître sous ce caractère !
Envers qui s’exerce-t-elle ? Envers chacun et envers tous : « envers moi » (59:10, 17 ; 86:13), « envers nous » (117:2), c’est-à-dire envers «tous ceux qui le craignent» (103:11). Combien elle est grande cette bonté mise en réserve pour ceux qui le craignent ! (31:19). Elle « environnera » l’homme qui se confie en l’Éternel (36:10). Ne vaut-il pas la peine de marcher dans sa crainte et de s’attendre à Lui seul ?
À la fin de chaque journée, que pouvons-nous dire, si ce n’est : «Béni soit Dieu qui n’a point retiré d’avec moi sa bonté» (66:20). Quelles qu’aient pu être les circonstances, même si nous avons rencontré «sur notre sentier, l’épreuve ou le chagrin», Il a été avec nous et, tout au long du chemin, « Il s’est souvenu de sa bonté» (98:3). Peut-être (c’est si souvent le cas !) n’aurons-nous pas su voir, dans tous les détails de cette journée, le déroulement magnifique de la bonté de notre Dieu. Combien nous avons besoin de répéter : « Fais-nous voir ta bonté » (85:7), « la multitude de tes bontés » (106:7, 45). La bonté donnée à connaître non pas seulement par la délivrance accordée à la fin, mais encore par tous les soins, par toute la tendresse de chaque moment.
Combien admirable est cette bonté durant tout le temps de notre pèlerinage ! David l’avait demandé : « Rends admirable ta bonté » (17:7) et il a pu dire ensuite, après qu’il en a vu le déploiement merveilleux : «Béni soit l’Éternel ! Car Il a rendu admirable sa bonté envers moi...» (31:21). Oui, bénissons Dieu pour toute sa bonté à notre égard ! «Dans l’abondance de ta bonté, j’entrerai dans ta maison » (Ps. 5:7). «Je me prosternerai vers le temple de ta sainteté et je célébrerai ton nom à cause de ta bonté» (138:2). «Je chanterai à toujours les bontés de l’Éternel» (89:1). Nous sommes invités à le faire : «Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté» (107:8, 15, 21, 31).
« Qui est sage prendra garde à ces choses et comprendra les bontés de l’Éternel » (Psaume 107:43).