Les bontés de l'Eternel (2ème Partie)

Les bontés de l'Eternel (2ème Partie)

Les bontés de l'Eternel (2ème Partie)

Bertrand DAVO

4 février 2013

«Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, … » Tite3 :4 -6 (lisez tout le chapitre de Tite3)

Aujourd’hui nous allons aborder la bonté de Dieu et son œuvre en nous. La vie pratique du croyant est considérée, dans cette épître, dans toutes les relations et positions diverses dans lesquelles il peut se trouver. Les unes sont établies de Dieu, d’autres, comme celles des maîtres et esclaves, sont la conséquence du péché. Toutefois la bonté intervient dans toutes les circonstances dans lesquelles nous pouvons nous trouver et nous donne des motifs nouveaux pour y marcher en glorifiant le Seigneur. C’est ainsi qu’elle ennoblit tout ce qu’elle touche et montre son origine par les fruits qu’elle produit. Combien il est à désirer qu’elle soit active et puissante en nous dans ces jours de ruine !

Nous étions «insensés», sans intelligence : notre entendement, cette partie de notre être moral par lequel nous pouvions connaître le Créateur, fut «obscurci» (Éph. 4:18) par le péché. Étant ainsi plongés dans les ténèbres, nous étions «égarés» dans nos pensées, nos affections et nos voies, n’ayant aucune idée juste de Dieu ni de nous-mêmes, aucun sentiment de notre état réel de chute, de misère et de mort. Puis, ayant perdu le bonheur en s’éloignant de Celui qui en est la source, le cœur cherche à se rendre heureux dans la gratification des convoitises. Dans cet état, nous étions «haïssables» pour la sainteté divine et nous nous haïssions l’un l’autre. Nous vivions «dans la malice et dans l’envie», cherchant à nous faire du tort et nous portant envie l’un à l’autre. Tel est l’homme déchu : aucun autre livre que la Parole ne nous trace de lui un portrait semblable, car Dieu seul connaît la profondeur de sa ruine morale. Dans cet état, nous étions haïssables pour Dieu, mais non haïs de Lui. Au contraire, Il nous aime : Sa bonté, cette qualité morale qui le distingue essentiellement, puisqu’il est amour, ne pouvait supporter de voir la misère de ses créatures humaines, sans y porter remède. «Son amour envers les hommes» qui est la vraie philanthropie, est «apparu» dans toute sa puissance dans la personne de Celui qui était «la Parole pleine de grâce et de vérité» (Jean 1:14). La manifestation éclatante de l’amour de Dieu a eu lieu par «l’apparition de notre Sauveur Jésus-Christ» (2 Tim. 1:10) ; celle de la gloire qui couronnera l’œuvre de sa grâce aura lieu à «l’apparition de sa venue». (2 Thess. 2 ; Tite 2:13).

«Dieu nous sauva». C’est une œuvre accomplie, présentée ici dans son caractère absolu, comme venant entièrement de Lui, et en rapport avec les fruits qu’elle produit en ceux qui en sont les heureux objets. La grâce manifestée dans ce travail divin dans nos âmes a pour but de nous délivrer de l’état moral affreux décrit précédemment. Nous avons ainsi l’œuvre de la Trinité en grâce envers l’homme : la source première en est la bonté de Dieu, le moyen de son accomplissement l’œuvre expiatoire de Christ (2:13), et l’application nous en est faite par l’opération du Saint Esprit (3:5).

Ce n’est pas sur un «principe d’œuvres accomplies en justice que nous eussions faites» que nous sommes sauvés, car nous en étions incapables : l’épreuve de l’homme sous la loi l’a pleinement démontré (Gal. 3:21, 22). C’est la miséricorde de Dieu qui s’est occupée de nous ; ses compassions ont été touchées à la vue de notre misère ; sa grâce envers les coupables enfants d’Adam a trouvé, dans l’œuvre de la croix, un fondement solide ; par elle nous sommes «justifiés» et devenons héritiers de Dieu. Il y a ici quatre termes révélant le cœur de Dieu à notre égard : «la bonté, l’amour, la miséricorde et la grâce». L’homme, avec toute sa propre justice, est jugé comme un être foncièrement mauvais et perdu, auquel Dieu devait appliquer «le lavage de la régénération». Ce lavage est la mise entière de côté de l’homme en Adam par la croix de Christ qui a mis fin judiciairement à ce que nous sommes, aussi bien qu’à ce que nous avons fait comme pécheurs. C’est donc l’application de la mort de Christ à nos âmes par la foi, et la communication d’une nouvelle vie, par laquelle nous sommes régénérés et amenés dans une nouvelle position et un nouvel état devant Dieu.

Il y a beaucoup de bénédictions futures dans les bontés de Dieu que nous atteindrons à la venue du Seigneur.

© 2025 Root of Hope. Tous droits réservés.

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