Daniel MOUSSOUGAN
1 mai 2023
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« Mais Jésus leur répondit: Mon Père travaille jusqu'à maintenant, et moi je travaille » Jean 5 :17 (Darby).
Bien aimé(e),
Il est une vérité triviale que le travail est une activité fondamentale pour l'homme depuis la création du monde. En effet, dès le commencement, Dieu ordonna à Adam, le premier homme, de cultiver la terre et de la garder (Genèse 2:15). Le travail est donc d’essence divine, une vocation divine, une mission confiée par Dieu à l'homme pour participer à son œuvre de création.
La Bible nous rappelle l'importance du travail et son rôle dans la dignité humaine. Jésus l’a souligné dans le verset de notre méditation. Le travail est avant tout un moyen de subsistance et de prospérité pour l'homme, mais aussi un moyen de contribuer à la société et au bien commun. En effet, "celui qui travaille de sa main s'enrichit, mais celui qui est oisif tombe dans la pauvreté." (Proverbes 10:4)
Cependant, à l’instar de tout bien confié à l’homme par le Créateur, le travail accompli par l’homme a été travesti dans ses principes, au point où l’on assiste à de pires formes de travail et l'injustice qui y est liée. Selon l'Organisation Internationale du Travail (OIT), près de 25 millions de personnes dans le monde sont victimes du travail forcé, et 152 millions d'enfants travaillent dans des conditions dangereuses et exploitées. Ces chiffres sont alarmants et soulignent l'urgence de prendre des mesures pour protéger les travailleurs les plus vulnérables et pour garantir des conditions de travail dignes pour tous.
En tant que chrétiens, nous sommes appelés à promouvoir la justice et la dignité humaines, y compris dans le domaine du travail afin que le travail soit le lieu de l'inclusion sociale, où chaque activité est valorisée pour sa contribution à l'ensemble de la société. Face aux systèmes socio-économiques et politiques défavorables et aux différentes crises, nous devons être résilients et entreprenants afin que le travail soit le seul et le meilleur vecteur de création de valeur.
Si Dieu continue de travailler, qu’en serait-il de nous ? Nous n’aurons donc aucune excuse pour justifier le sous-emploi et le chômage chroniques qui seraient les conséquences d’un choix sélectif de travail. Il nous faut donc garder à l’esprit que tout travail accompli dignement par l’homme glorifie Dieu et que chaque travail, aussi humble soit-il, a une importance.
Que le Seigneur nous donne d’éprouver la joie de travailler et de jouir du fruit de nos labeurs. Excellence semaine.