«Joseph mourut, ainsi que tous ses frères et toute leur génération… Un nouveau pharaon vint au pouvoir en Egypte ; il ne connaissait pas Joseph» Exode 1 : 6-8

Bien-aimé (e)

Il est impossible de balayer d’un revers de mains les actes de bravoure du passé et continuer de miser légitimement sur un avenir meilleur. C’est triste que la génération présente se soucie si peu du passé même quand il est communément admis que c’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle.

Pour n’avoir pas recouru à l’histoire, le nouveau Pharaon au pouvoir, qui n’avait pas connu Joseph, a contraint les enfants d’Israël aux travaux forcés et décidé de l’élimination des enfants hébreux mâles qui naissaient. En temps normal, pour tout ce que fut Joseph pour l’Egypte, les enfants d’Israël ne devraient pas subir le sort auquel ils ont été réduits. Quand Joseph gouvernait l’Egypte, sa famille, ses parents et ses frères et sœurs étaient venus et avaient été reçus comme des princes d’une famille royale en raison du plan de salut de ce vaste pays mis en place par le jeune Joseph sous l’inspiration de Dieu.

L’oubli de l’œuvre de Joseph en Egypte a impacté négativement ce pays : dix châtiments ont convaincu Pharaon à laisser partir les enfants d’Israël. En plus de ces plaies, les eaux de la mer rouge ont englouti les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers !

Pour un avenir radieux, tout individu doit faire recours au passé, une excellente condition pour construire dans la durabilité. Le recours au passé n’est pas une option, c’est une nécessité absolue voire une responsabilité éclairée.

Dans nos sociétés, les aînés, les pères fondateurs, les ancêtres, ont mené des luttes acharnées contre la dictature, l’injustice, les tortures et l’animosité ; ils ont ainsi pu obtenir des libertés, des droits et la dignité. Souvent, il arrive que ceux qui n’ont pas connu ou vécu pendant ces moments, remettent en question ou en cause ces libertés, ces acquis et engagent d’autres combats pour d’autres choix.

La veuve et la progéniture d’un grand réformateur infatigable sont souvent oubliées comme si ce dernier n’avait jamais existé et n’a posé aucun acte de générosité.

Prenons garde du traitement que nous appliquons à certains fonctionnaires ou serviteurs de Dieu, aujourd’hui à la retraite. Souvenons-nous de ce qu’ils ont été pour la nation, pour le salut des âmes perdues, de comment ils avaient servi avec abnégation la nation ou le peuple de Dieu et rendons-leur un hommage digne et une considération respectueuse.