« Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs » Jacques 2 : 8

Le favoritisme consiste à accorder un traitement préférentiel injuste à une personne ou un groupe de personnes au détriment d’une autre personne (ou d’un autre groupe). De nombreuses sociétés considèrent le favoritisme comme une norme culturellement acceptable, même si cela échappe aux gens. La question de la partialité et du favoritisme était monnaie courante et répandue dans les églises auxquelles l’apôtre Jacques a adressé sa lettre. Elles semblaient imiter les normes de la culture romaine. Peut-être certaines de ces églises ne se rendaient-elles pas compte de cette menace vis-à-vis du Christianisme, tandis que d’autres avaient peut-être remarqué le problème, mais sans comprendre l’ampleur du danger ; Jacques a donc inséré dans sa lettre aux croyants un passage fort (Jacques 2 : 1-13) : un appel à supprimer certains aspects de la culture romaine surtout ceux qui sous-tendaient une stratification sociale et économique.

Même si nous sommes aujourd’hui loin de Rome et de sa culture, tant sur le plan historique que géographique, nous avons tendance à suivre cette pratique. Nous l’assaisonnons de nos propres traits culturels mais l’essence reste la même. Malheureusement toutes les sociétés de la terre ont ces tendances égocentriques, et pourtant, la Parole de Dieu nous dit « Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs » Jacques 2 : 8-10

Dans nos sociétés, nous voyons sans que cela ne nous dérange, les riches oppressent les pauvres, les gens tenant un certain rôle social ou exerçant une certaine profession pensent qu’ils méritent plus de respect que d’autres, les plus talentueux méprisent les moins talentueux, etc. Même dans la vie de l’Eglise, cette pratique devient monnaie courante ; il peut s’agir d’une question de position, d’intelligence, de sexe, d’âge, de talents ou du rang de celui par qui nous sommes arrivés dans l’Eglise. C’était la raison pour laquelle Jacques a abordé cette question importante ; il a comparé le favoritisme et la partialité au péché et même à un péché contre toutes les lois (Jacques 2 :10). Il emploie un langage fort qui demande toute notre attention !

Alors mon frère et ma sœur, où en es-tu par rapport à ce cri de l’apôtre Jacques ? Ni le favoritisme, ni la partialité, ni l’hypocrisie ne doivent en aucun cas être introduits ou maintenus dans nos maisons, nos églises ou nos institutions !