"Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera" Actes 2:39

La promesse est une dette. Cette maxime est universelle et incontestable. Notre Père Céleste le sait et nous demande d'honorer nos vœux (promesses) envers lui (Ecclésiaste 5:1). Pourquoi à plus forte raison n'honorerait-il pas lui-même les siennes ? (Luc 24: 49). Faisant une promesse à Abraham, il a juré par lui-même (Genèse 22:16; Hébreux 6:13-14), n'ayant aucun autre Dieu plus grand que lui pour attester que ce qu'il a promis, il le fera. Pourquoi ne lui rappelons-nous pas souvent les promesses qu'il a lui-même faites ? Si, nous le faisons ! N'a-t-il pas promis de nous bénir ? Nous prions chaque jour pour réclamer ses bénédictions sur nos vies. N'a-t-il pas promis de faire de nous la tête et non la queue ? Mais quatre-vingt pour cent de nos prières sont faites de ça et nous lui rappelons chaque jour qu'il nous protège de tout danger. C'est vrai, mais parmi toutes ces promesses il y en a une de plus capitale dont nous négligeons souvent la réalisation dans nos vies. Il s'agit bien du baptême du Saint-Esprit.

Depuis longtemps, le Seigneur a promis par lui-même de déverser son Esprit sur toute chair (Joël 2:28). Pourquoi ? Parce que sans l'Esprit Saint, il nous serait difficile d'obéir et de plaire à Dieu. Jésus-Christ a dit "sans moi, vous ne pouvez rien faire" (Jean 15:5). De même, sans l'Esprit Saint, notre capacité sera limitée pour accomplir l'œuvre de Dieu. Souvenons-nous d'Elisée avant l'enlèvement du Prophète Elie. Il était un serviteur du prophète, qui l'avait appelé pour le suivre afin de servir le Seigneur. Cependant, Elisée, malgré tout le temps qu'il avait passé avec Elie, a compris qu'il lui manquait quelque chose et ne tarda pas à réclamer à la première occasion, la double portion de l'Esprit qui reposait sur Elie (2 Rois 2:9). Les résultats s’ensuivront immédiatement : il s’est frayé le chemin sur terre ferme à travers le fleuve Jourdain (2 Rois 2 :14). Plus tard, et à travers son ministère sur la terre, Elisée, sous l’onction de l’Esprit-Saint, a accompli des actions dont la portée dépasse l’entendement humain : il a fait surnager le fer en jetant du bois à la surface de l’eau (2 Rois 6 :1-7) ; il fit transformer une petite vase d’huile en un torrent d’huile qui remplit de nombreuses autres vases permettant à une veuve de rembourser des dettes colossales et vivre du reste (2 Rois 4.1-7) autant qu’il multiplia le pain et accomplit beaucoup d’autres miracles. Je fais miennes les remarques d’un écrivain qui trouve que les multitudes états de notre vie (occupations, distractions, etc.) nous empêchent souvent de trouver le temps pour nous approcher de Dieu. Résultats, ces petites choses qui viennent comme un voile léger entre le Seigneur et nous s’accumulent et obscurcissent la lumière ; d’où l’importance pour nous d’être remplis de l’Esprit Saint pour nous guider.

Les grands serviteurs de Dieu que l’histoire a connus ont tous travaillé sous l’onction de l’Esprit Saint. Dieu a mis sur eux son Esprit Saint parce qu’il les avait mis à part pour accomplir son œuvre. Aujourd’hui, la promesse est pour nous, sans distinction ; une promesse qui a démarré son accomplissement depuis la montée de notre Seigneur Jésus-Christ au Ciel. Le dixième jour après son ascension, en effet, le jour de la Pentecôte, ses disciples qui attendaient l’accomplissement de cette promesse furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler de nouvelles langues (Actes 2). Même Esprit, même action, même résultat. Pierre, de poltron qu’il fut devint un orateur orageux qui, sous l’impulsion de l’Esprit Saint, fit convertir en un jour trois mille personnes qui se sont volontairement données à Jésus après sa prédication. Que c’est extraordinaire!

L’Esprit de Dieu est puissance et vie. Il est capable de nous remplir aujourd’hui si nous disposons nos cœurs pour le recevoir. Cher (e) ami (e), ce sujet est dérangeant pour beaucoup de personnes qui pensent qu’ils sont déjà remplis du Saint-Esprit à leur conversion et que l’expérience des premiers chrétiens était une expérience marginale qui n’en vaut plus la peine. Je ne voudrais pas en débattre. Mais, je sais que la promesse peut se réaliser aujourd’hui et le Seigneur peut vous (me) revêtir de cette Puissance. Il s’agit d’une promesse dont il ne peut se passer de sa réalisation. Je suis préoccupé et je pense que ce sera votre cas. Pourquoi ne pas rechercher sa face pendant cette période commémorative de la Pentecôte ? Allons-nous encore passer cette fête de Pentecôte comme toute autre fête, ou bien allons-nous nous lancer le défi d’une transformation guidée par la soif intense de voir la promesse du Seigneur se réaliser dans nos vies ? C’est une expérience singulière qui vaut la peine d’être vécue. La puissance du feu en nous, nous serons des bénédictions pour nos nations et plus efficaces pour la cause du royaume de Dieu. Il nous suffit de crier au Père céleste pour lui rappeler sa promesse.