«Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » Apocalypse 3 :20

Sans porte, l’enceinte de bien des édifices physiques nous serait inaccessible car c’est à travers cette entaille dans le mur que nous parvenons à entrer dans un lieu fermé. Ce qui est vrai ici dans le physique l’est aussi singulièrement dans le spirituel où l’accès à certaines grâces passe par le passage de certaines portes.

Ainsi, dans le processus du salut tel que décrit par le verset de notre méditation, les responsabilités sont croisées. Nous distinguons en effet les rôles qu’y joue Jésus, mais aussi ceux qui reviennent à l’Homme.

Jésus est toujours et en tout lieu disponible, parlant à nos cœurs tantôt d’une manière, tantôt d’une autre. Des gens sont venus à Christ après avoir contemplé l’eau qui, dans le silence des bois, coule vers des destinations inconnues dégageant une beauté sublime ; d’autres n’ont eu qu’à apprécier la splendeur d’une fleur pour se convaincre qu’au-delà du produit fini, il y a une force insaisissable qui contrôle les choses. Une roche posée sur une autre sur une colline d’une manière qui défie les lois de la physique mais qui est restée en équilibre à travers les âges peut parler au cœur d’un incrédule endurci et le sensibiliser sur l’existence de Dieu. Un accident de circulation qui fait des miraculés, une mort qui vient ravir un être cher, une brochure traitant d’une expérience chrétienne vécue ou un prêche sur une chaîne de radio ou de télévision, etc., sont autant de canaux par lesquels Dieu s’adresse à l’Homme pour l’attirer vers Lui. C’est entre autres, par ces moyens qu’il se tient à la porte et qu’il frappe. Puissions-nous l’entendre !

Il nous faut ensuite l’intelligence, la perspicacité pour savoir lire à travers ces signaux, la douce voix et la main invitante de Jésus tendue vers nous pour nous arracher des artifices spirituels dans lesquels nous nous embourbons. Ce faisant il nous permet d’oser le pas décisif qui nous amènera à Lui, l’unique chemin, la vérité et la vie. Deux voies s’offrent à nous une fois que nous avons entendu la voix. Soit nous la négligeons en n’en faisant aucun cas ; nous laissons alors nous échapper une occasion qui pourrait ne plus se présenter à court thème et courons ainsi le risque d’une perte irrémédiable ; soit nous nous appuyons sur cette voix et décidons d’ouvrir la porte de notre cœur pour y laisser entrer celui qui s’y invite pour notre bien, un bien non seulement immédiat mais aussi éternel !

Jésus n’oblige personne. Quand bien même il est Dieu au-dessus de nous, créateur de chacun de nous, il ne viole pas nos volontés personnelles mais laisse chacun user librement, mais en toute responsabilité, de son libre arbitre. Ainsi, personne ne pourra, à raison, lui faire un jour le reproche de ne pas l’avoir sauvé car chacun sera alors en position d’assumer ces choix dans leurs conséquences positives et négatives.

La réciprocité, vous l’aurez compris, ne s’arrête pas à l’ouverture de la porte du cœur en réponse à la sollicitation de Jésus qui frappe ; elle va bien au-delà. Observez en effet le bout de phrase « je souperai avec lui ». Il montre déjà deux personnes en présence (leje et lelui) qui, dans une logique imagée, font monter et descendre les mains de la bouche au plat presqu’au même rythme. Cela n’a pas empêché l’auteur de ce verset d’ajouter le dernier bout du verset « et lui avec moi » comme si la précédente séquence de la phrase n’était pas complète et compréhensible par elle-même.

Chers aimables lecteurs, aussi bizarre que cela puisse paraître,la clé de la porte de votre salut est dans vos mains. Si vous ne l’actionnez pas dans la serrure, Jésus aura beau frapper, il ne pourra pas entrer dans votre vie et opérer les changements qui vous feront changer de statut.

A vous donc de jouer !