« Si mon peuple, sur qui est invoqué mon nom, s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux ; je lui pardonnerai son péché etje guérirai son pays.» 2 Chroniques 7.14

Bien-aimées sœurs et Bien-aimés frères dans le Seigneur et chers amis lecteurs,

Nous venons enfin à la dernière action de Dieu qui met ainsi fin au texte de base soumis depuis quelques mois à notre méditation. Dieu n’est pas un homme pour mentir : ce qu’Il a dit, Il le réalise en son temps. Si mon peuple, dit-Il, sur qui est invoqué mon nom, s’humilie premièrement, prie ensuite, et cherche ma face par la suite, et s’il se détourne enfin de ses mauvaises voies, Je l’exaucerai d’abord des cieux ; Je lui pardonnerai ensuite son péché et,Je guérirai enfin son pays.

Notre pays ou notre nation est-il malade, a-t-il besoin de la guérison ? Notre quartier, notre village, arrondissement, commune, département, région est-il malade ? Si oui, à la lumière du texte de base soumis à la méditation, nous avons la grande et lourde responsabilité pour sa guérison. La guérison d’une nation malade incombe au chrétien, autrement dit, au peuple sur qui le nom de l’Eternel est invoqué.

Quand pouvons-nous dire qu’un pays est malade ? Des traits caractéristiques permettent à l’œil nu de qualifier de malade une nation. Au nombre de ces traits caractéristiques, on peut citer la montée de la criminalité, la généralisation de la corruption dans tous les secteurs d’activités, l’augmentation des divorces dans les familles, les avortements, la course effrénée vers les sectes pernicieuses et vers les diseurs de bonne aventure, la recherche de l’argent par tous les moyens, l’immoralité, la sodomie, et le mensonge.

Chers amis lecteurs, votre pays est-il caractérisé par ces maux ? Si oui, il est malade et a besoin d’être guéri. S’il n’est pas guéri, le chrétien en est responsable car il est le seul qui peut demander et obtenir de Dieu la guérison. La destinée des nations, contrairement à ce que nous croyons, n’est pas dans la main des politiciens mais dans les mains du peuple sur qui le nom de Dieu est invoqué. Si le chrétien fait ce qu’il doit faire dans une nation malade, Dieu aussi accomplira sa part.

L’obéissance du chrétien doit être totale et non partielle. En effet, si le chrétien s’humilie mais ne prie pas, ne cherche pas la face de Dieu et ne se détourne pas de ses mauvaises voies, c’est une désobéissance totale et le pays ne sera pas guéri car toutes les conditions ne sont pas remplies. Même quand le peuple de Dieu fera trois actions sur les quatre, c’est toujours une désobéissance totale. Le pays demeurera malade jusqu’au jour où le chrétien aurait rempli toutes les conditions. Si le pays n’est pas guéri alors qu’il regorge de chrétiens, il faut savoir que le sel que les chrétiens constituent a perdu ainsi sa saveur et sa valeur.

Voici les éléments qui permettront de savoir si un pays est guéri :

•les habitants de ce pays mènent dans l’ordre une vie paisible et tranquille en toute piété et honnêteté,

•le gouvernement qui est en place est constitué de femmes et d’hommes de qui il est rendu un bon témoignage,

•le gouvernement garantit la loi, la sécurité, les libertés civiles, la transparence des affaires publiques ; il réprimande la violence, le désordre, l’injustice, la corruption.

La guérison d’un pays est un terrain très favorable à la propagation de l’Evangile en amenant les habitants à la connaissance de la vérité qui est le Christ Jésus.

Prions et œuvrons pour la guérison des nations.

Bonne semaine de travail!