Antoine DJETE
31 octobre 2011

« Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; Considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi.» Hébreux 13.7
Bien-aimés(es),
Le lundi 19 septembre 2011 ce verset a été soumis à notre méditation à travers la première recommandation à savoir se souvenir de nos conducteurs. Cette semaine, nous allons humblement partager avec vous la deuxième recommandation : considérez la fin de la vie de nos conducteurs.
De toutes les époques de la vie d’un homme, la dernière est tellement la plus importante au point de vue spirituelle, qu’on pouvait presque dire que, en définitive seule elle compte. C’est pourquoi l’apôtre a bien raison de nous recommander de regarder avec cette attention à cette partie de l’existence de nos conducteurs.
Ainsi, ce qui importe par-dessus tout au monde, c’est de bien finir. « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement » dit Ecclésiaste 7 :8. Une belle fin peut être la réparation d’une mauvaise vie, l’acheminement vers une bienheureuse éternité. Mais rien n’attriste davantage que de voir finir mal, dans la fornication, dans l’adultère, le mensonge, le vol, la corruption, le détournement, la politique politicienne et dans les sectes pernicieuses quelqu’un qui avait noblement et brillamment commencé son ministère. Ainsi plusieurs terminent dans la douleur atroce, la misère, dans le SIDA jusqu’à la mort.
Combien ne vaut-il pas mieux commencer par l’adversité, les persécutions, les épreuves, la disette pour finir avec bonheur dans un plein succès qui auréole le soir de la vie ! Un début pénible ne fait que donner plus de prix et de vivacité à la joie de notre réussite finale.
Ici les conducteurs dont parle l’apôtre ont bien terminé leur vie. Ils ont combattu le bon combat, ils ont gardé la foi. Les oublier sera une tragédie. Dieu leur a fait grâce et ils peuvent entrer dans le paradis. Il n’aura pas de récompense pour ceux qui seront dans l’enfer quelle que soit l’œuvre qu’ils auraient accomplie pour Dieu. La seule récompense c’est que DIEU a pu leur trouver une place à rester qui est l’enfer.
Les conducteurs, malgré les persécutions, ont su garder leur raison de croire en Jésus sachant qu’ils n’avaient pas de cité permanente ici-bas. Ils ne faisaient aucun cas pour leur vie. Ils disaient comme Job : «même si notre corps extérieur est détruit, notre être intérieur verra Dieu». Ils sont restés fidèles jusqu’à la mort. Cette fin est ce qui prête à leur prédication, à toute leur vie, une SUPREME AUTORITE.
Ils peuvent nous parler mieux que jamais avec plus de puissance depuis qu’ils nous ont montré par leur mort, par la fermeté dernière de leurs espérances, la réalité de leur foi et la récompense de leur pitié.
Que Dieu nous fasse la grâce de leur ressembler surtout sur ce point et que notre destinée présente cette analogie avec la leur, de bien finir.
Prochainement nous verrons comment imiter leur foi.
Bonne semaine de travail.