« Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. » Matthieu 9:37-38

Jésus a délibérément choisi d'enseigner par des paraboles dans le but de confondre les pharisiens, les sadducéens, les scribes et que sais-je encore. Mais à ses disciples, il prenait toujours le temps d'expliquer en termes simplifiés, le message que véhiculaient les paraboles.

En parlant de moisson à ses disciples, Jésus ne parlait pas en paraboles à ses disciples. Il a vu l'état d'errance de la foule, elle était désorientée, désespérée, sans boussole. Cette foule avait besoin de direction, de guérison ; elle avait besoin qu'on lui donnât espoir ; elle avait besoin qu'on lui prouvât que le miracle était encore possible aujourd'hui même. Jésus regarda ce tableau réel qui était sous ses yeux, et s'exclama, ''la moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers''. Remarquons que Jésus n'a pas dit, le champ à ensemencer est vaste.

Aujourd'hui encore, la moisson est grande mais les ‘’ouvriers’’ descendent sur le champ, avec des charrues, des semoirs, des arrosoirs, des houes et tout le matériel agricole qu'il faut pour remuer le sol et l'ensemencer. Nous débarquons comme sur un terrain vide pour créer le champ. Et pourtant, le discours de Jésus était sans équivoque, c'est la moisson qui est grande, et les ouvriers dont le maître de la moisson a besoin, c'est des ouvriers qui savent manipuler les faucilles, les moissonneuses batteuses,... pour remplir les greniers du royaume.

Lorsque Paul arriva pour la première fois à Corinthe, il fut confronté à une opposition farouche de la part des Juifs. Il était sur le point d'abandonner quand Dieu lui dit dans une vision, ''...parle, car j'ai un peuple nombreux dans cette ville.''_ Autrement, Dieu lui disait, ‘’j’ai une moisson très grande dans cette ville‘’ Nous connaissons tous la suite de l'histoire.

Pour finir, rappelons ici qu’immédiatement après le constat du défaut d’ouvriers, dans Matthieu 10:1, Jésus a appelé les douze disciples et leur a donné les outils pour la moisson, c'est-à-dire, le pouvoir de chasser les esprits impurs, de guérir toute maladie et toute infirmité. Ce n'est qu'après, qu'il les a envoyés. Je veux dire à quelqu'un aujourd'hui, qui trouve que le territoire où Dieu l'a envoyé n'est pas fertile à l'évangile, de retourner au mot d'ordre du maître de la moisson, et prendre les outils appropriés, et les greniers célestes se rempliront.

Dieu nous bénisse !