« Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve… » Luc 7 :12

Si la situation à laquelle renvoie le verset du jour n’était pas en rapport avec la mort, c’est bien volontiers qu’on deviserait sur ce que pourrait bien se dire deux fils uniques qui se rencontrent. Mais le contexte est bien différent et beaucoup trop sérieux !

En effet, il s’agit ici d’une femme qui avait déjà perdu son mari et dont le fils unique vient de mourir. Tout naturellement cette veuve ne put s’empêcher de pleurer, consciente qu’elle était qu’en enterrant son fils, elle devait se préparer à aller aux devants de lendemains incertains. Prises de compassion pour elle, beaucoup de personnes suivaient le cortège vers le cimetière.

Mais ce cortège mortuaire qui sortait de la ville allait vite croiser un autre, celui de la vie, conduit par Jésus-Christ, le fils unique de Dieu et tout le cours de cette histoire en fut changé. Cette transformation se produisit à travers 2 phrases et 3 actions de la part du Seigneur. 1. Il invita la veuve à ne pas pleurer ; 2 & 3. Il s’approcha et toucha le cercueil ; 4. Il invita le jeune homme à se lever et 5. Il le rendit à sa mère.

Cette histoire est porteuse des vérités ci-après :

1. Jésus vient à la rencontre de ceux qui sont éprouvés : Son silence peut parfois nous embarrasser mais soyons convaincus qu’il n’est aucun détail de notre situation, de notre épreuve qui lui échappe. Quoique ce soit humainement difficile, rendons grâces pour les épreuves car, lorsqu’elles sont passées, elles nous rendent plus forts et nous conduisent dans de nouvelles dimension avec Dieu.

2.Il n’y a pas de malheur qui passe inaperçu devant le Seigneur : Malgré la foule qui accompagnait cette veuve, les yeux de Jésus se portèrent sur la femme éplorée et il fut en mesure d’apprécier spontanément tout le désespoir qui l’étreignait. Il eut compassion pour elle.

3. Dieu touche au bon endroit au bon moment: En effet, pourquoi c’est à Nain qu’il plut à Jésus d’aller ce jour-là et non dans une autre ville? S’il avait pris un peu de retard, peut-être ce cortège aurait-il atteint le cimetière rendant peut-être le miracle impossible !

4. Ne pleure pas : C’est la première parole que Jésus prononça dans cette histoire s’adressant à la veuve ! Celui-là même qui pleura au tombeau de Lazare et qui savait la douleur qui peut motiver les larmes, invitait cette veuve à sécher ses larmes. Est-ce à dire qu’il ne faut pas que nous pleurions quand nous souffrons ? Non certainement ! Pleurer est thérapeutique. Toutefois, il faut le faire avec mesure car par sa nature, pleurer nous concentre beaucoup plus sur le problème. Il faut donc que nous cessions de pleurer pour fixer nos regards sur Christ de qui peuvent nous venir les solutions.

5. Jésus commande la mort : Il n’y a pas qu’aux maladies, aux vents, à la mer que Jésus peut commander. Il a ressuscité Lazare des morts, et ramené à la vie le fils de la veuve. Mieux, par sa propre résurrection d’entre les morts, il a montré qu’il a l’autorité sur la mort. N’a-t-il pas dit qu’il est le chemin, la vérité et la vie ? Du coup,tout ce qu’il touche reprend vie. Invite donc Christ à toucher ta situation, quelle qu’elle soit, et tu verras la transformation qui suivra car il est sur le point de te rendre quelque chose que tu as perdu ou que tu es sur le point de perdre.