Martial KOUNOU
29 décembre 2008
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Rom 5 : 8 : ‘’Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous’’
David fut un grand roi, le deuxième d’Israël et un Roi talentueux, obéissant à Dieu, repentant quand il succombait au péché. Comme tout Roi, David avait des adversaires dont certains dans sa propre maison. Absalon, son fils s’était rebellé contre lui, contre son autorité et avait pris le parti des ennemis de son père. Un jour, il donna un assaut dont il espérait qu’il consacrerait la mort de son père David.
Ceux qui sont déjà parents comprendront sans doute mieux que moi la délicatesse de la situation dans laquelle se trouvait David. Vous mettez au monde un enfant, subissez ses caprices à tous les niveaux de sa croissance, lui donnez amour, éducation, instruction au prix de maints efforts. À cause de lui, vous avez consenti beaucoup de privations, traversé les controverses avec votre entourage. Le moins que vous soyez en droit d’attendre de cet enfant, c’est la reconnaissance, le respect de votre autorité, la soumission à vos instructions et, s’il a un peu de cœur, la défense et la préservation de vos intérêts. Absalon n’était nullement dans ce schéma. Ainsi, plutôt que de faire la joie et la fierté de son père, il était pour ce dernier source de chagrin. Les paroles de sagesse de David n’ont rien pu changer au comportement de son fils jusqu’au jour où l’armée prit la décision de combattre Absalon.
L’armée qui devrait combattre fut divisée en trois groupes commandés respectivement par Joab, Abischaï et Ittaï à qui David donna l’instruction suivante : ‘’Pour l’amour de moi, doucement avec le jeune Absalon’’ (2 Sam. 18 : 5).
On peut noter là que la rébellion de Absalon, le fait pour lui de défier l’autorité de son Roi de père n’a pas altéré l’amour que ce dernier avait pour lui. La suite du texte nous montre comment Absalon mourut.
Aux deux messagers venus lui porter la nouvelle de la mort de son fils, David posa la question suivante ‘’Le jeune Absalon est-il en bonne santé ?’’(2 Sam. 18 :29 & 2 Sam 18 :32). Lorsqu’il sut enfin que son fils était passé de vie à trépas, David fut dans le deuil et pleura son fils disant :’’Mon fils Absalon ! Mon fils, mon fils, Absalon ! Que ne suis-je mort à ta place ! Absalon, mon fils, mon fils (2 Sam. 18 :32). 2 Sam. 19 : 4 nous dit que le Roi s’était couvert le visage et il criait à haute voix : ‘’Mon fils Absalon, Absalon ! Mon fils, mon fils !’’ En raison de la mort de son fils, David se comporta comme si son armée avait été mise en échec, ce qui ne fut pas le cas.
Mes frères et sœurs, quel amour ! David état plutôt prêt pour mourir à la place de son fils rebelle que de le voir mourir. C’est avec Jésus qu’on retrouve une telle manifestation d’amour. Il quitta tous ses attributs de royauté pour venir en homme vivre les misères de la condition humaine. Il eut faim, il eut soif, il souffrit, mourut de la trahison d’un de ses disciples. Il paya le prix le plus fort pour qu’aujourd’hui, nous soyons appelés fils et filles de Dieu, cohéritiers avec lui. Mais nous rendons-nous toujours dignes de ses sacrifices ? Ne le crucifions-nous pas chaque fois que nous tombons dans le péché ? Même lorsque nous nous rebellons contre lui, lorsque nous abandonnons sa voie pour répondre à l’invitation du malin, Dieu continue encore de nous aimer ‘’ne voulant qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance.’’
Chers lecteurs, comprenons juste une chose : nous sommes très précieux aux yeux de Dieu. Il nous a aimés le premier (Rom 5 :8) et a formé sur nous des projets de paix pour nous donner paix et espérance (Jérémie 29 :11). Rendons-nous chaque jour un peu plus dignes de cet amour confessé mais plus que tout prouvé.
Bonne semaine de travail à toutes et à tous.