1 Corinthiens 15 :36 à 54 « La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? »

Avant d’avaler un grain de maïs ou tout autre objet, la poule et, plus généralement l’ensemble des oiseaux, tâchent d’en apprécier d’abord le volume pour éviter de s’étrangler une fois l’objet dans leur ‘bouche’ puis dans leurs gorges. C’est devenu un réflexe pour tous les éléments de cette espèce qu’on retrouve souvent soulevant l’objet, lui donnant tantôt un coup de bec violent ou le projetant loin pour le mettre en morceaux avalables. Cette attitude n’est pas propre aux oiseaux. Même les serpents qui ont la réputation de rôder autour des poulaillers pour voler des œufs ont une sagesse quasi-génétique en vertu de laquelle ils ne s’aventurent à avaler que ce qui a pu leur entrer avec une certaine aisance dans la gueule. Ne parlons pas des boas, ces grands serpents dont la taille peut aller jusqu’à 7 mètres.

On croyait la mort, dont un écrivain nigérian dit qu’elle est ‘’un mauvais moissonneur’’ (bad reaper) plus futée, plus sage, en tout cas, plus rôdée dans l’art de choisir et d’emporter ses proies. N’est-ce pas en effet elle qui emporte les hommes, les riches, les pauvres, les rois comme les esclaves, les enfants comme les adultes, les sveltes, les moyennement gros et les obèses? Et jamais, elle n’a été étranglée au point de rendre la proie qu’elle a identifiée. Mais l’histoire de la foi et l’histoire de l’humanité tout simplement retiendra qu’un jour, la mort a dû rendre sa proie, au risque d’être étranglée.

La mort a en effet eu le toupet de considérer le fils de Dieu comme une proie comme les autres, comme une victime commune. Ainsi, après la condamnation injuste de Jésus, son infamante crucifixion et le cortège indigne d’humiliations par lequel il passa, Jésus fut enterré. Malgré les dispositions sécuritaires renforcées que les Pharisiens et les principaux sacrificateurs prirent pour soi-disant empêcher Jésus, qu’ils traitent à l’occasion ‘’d’imposteur’’ de ressusciter des morts, la promesse de notre sauveur s’accomplit sans heurt ni retard. En somme, un mort (d’un genre particulier, même unique) étrangla la mort et remporta une victoire dont les échos se font encore entendre aux quatre coins du monde jusqu’à ce jour.

Biens aimés, comme Jésus a vaincu la mort et a ainsi rendu vain et inefficace le plan du diable de faire échec à son ministère, de la même manière, toute situation, tout événement ou toute personne qui s’aventurera à contrarier nos saines ambitions qui donnent gloire à Dieu, est d’avance condamné et l’échec car nous sommes plus que vainqueurs. Comme le dit l’épitre de Paul aux Colossiens, « il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistaient contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix, il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. » (Col. 2 :14 à15).

Si Jésus, notre modèle par excellence, a vaincu la mort en ressuscitant le troisième jour après sa mort comme il l’avait promis et si toutes ses promesses se sont accomplies une à une y compris celle-là, alors que crains-tu encore, mon frère et ma sœur, confesse ta victoire, admire-la par la foi et prépare-toi à la saisir puisque dans l’immortelle victoire de Jésus, le Roi des Rois, tu vaincras aussi.

Si des morts, Jésus a ressuscité, les promesses qu’il t’a faites ne sont pas mortes mais elles marchent inéluctablement vers leur éclatant et historique accomplissement. Réconforte-toi avec les paroles de Habakuk 2 :3-4 « car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé. Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; si elle tarde, attends-là, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement, ….. Mais le juste vivra par sa foi »

Célébrons cette résurrection de notre Seigneur qui préfigure notre enlèvement avec lui un jour car même si nous mourrons, nous restons convaincus que nous irons un jour dans les airs à la rencontre de notre Dieu. _