« Si mon peuple, sur qui est invoqué mon nom, s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux ; je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays.» 2 Chroniques 7.14

Bien-aimés/Bien-aimées dans le Seigneur,

Nous poursuivons ensemble cette semaine la méditation de ce texte dans lequel Dieu s’engageait à répondre, à pardonner et à guérir le pays si le peuple qui porte son Nom joue sa partition. Après avoir abordé la première action de l’homme celle qui consiste à s’humilier, le deuxième grand pas est la prière.

Nous sommes dans un monde en pleine mutation, de grands changements sur les plans politique, social, culturel, économique s’opèrent au jour le jour sous nos yeux. Tout se fait avec empressement car le temps devient de plus en plus et très cher où la perte des minutes voire des secondes aura des conséquences pas les moindres sur les affaires et sur l’avenir.

Nous sommes à une ère où l’autosuffisance, l’égoïsme, l’orgueil, le moi, prennent le dessus sur tout comme si nous n’avons plus besoin de Dieu pour réussir nos affaires, pour avoir une bonne santé, la sécurité, la réussite, la promotion.

C’est dans cet environnement de course effrénée vers la vanité que le Seigneur invite à la prière.

Aujourd’hui la prière malheureusement devient incontestablement et de plus en plus l’un des domaines de la vie chrétienne le plus négligé.

De nos jours ce sont les programmes de prières, d’intercession, de jeûne qui sont reportés au profit d’un programme de voyage, de participation à un mariage ou à une cérémonie d’enterrement, de baptême, de pique nique. Les saisons de prières n’existent plus, elles sont remplacées par les prédications, la louange, la musique, le bavardage inutile. Or la prière est le thermomètre qui permet de mesurer la température d’un chrétien, d’une chrétienne ou d’une assemblée ou regroupement de chrétiens.

Dieu utilise et veut davantage se servir de nos prières pour apporter des bénédictions à ses enfants, des surprises, des confusions dans le camp de l’ennemi.la prière est l’arme que les premiers chrétiens ont utilisée pour avoir la solution à plusieurs de leurs problèmes. Par exemple, lorsque Pierre était arrêté et devait être exécuté le lendemain, l’église a fait rapidement recours à son arme : elle a commencé par prier. De nos jours et très rapidement quand un frère aurait des ennuis avec les juridictions, que faisons-nous ? Des coups de fil par ci, des visites nocturnes par là et ceci à la recherche des solutions dites « rapides », nous faisons recours à un ami ou à un parent inspecteur de police, commissaire de police, juge, procureur de la République, avocat, homme politique influent, etc sans avoir le reflexe de soumettre la situation à Dieu.

Le Seigneur nous invite à la prière au moment où les hommes nous proposent plusieurs solutions, des chemins sans issue.

Bien-aimés/Bien-aimées dans le Seigneur, les jours sont mauvais, les temps sont difficiles, les nations sont malades et l’une des solutions que le Seigneur nous soumet cette semaine c’est le recours à la prière : prions sans cesse.

A suivre !

Bonne semaine de travail.