« En ce temps-là, Ézéchias fut malade à la mort. Le prophète Ésaïe, fils d'Amots, vint auprès de lui, et lui dit : Ainsi parle l'Éternel : Donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir, et tu ne vivras plus ». Esaïe 38 :1

Il y a quelques semaines, j’étais à la cérémonie d’hommage à un jeune prodige brusquement arraché à la vie. Marié il y a quelques semaines, la trentaine, il était en mission quand l’irréversible se produisit. Ressentant quelques malaises, il se rendit lui-même à l’hôpital pour ne plus en ressortir vivant.

La cérémonie d’hommage fut chargée d’émotions. Par un sondage instantané réalisé via un lien mentimeter, les témoignages très élogieux confirmaient sa belle personne. Que de qualificatifs gratifiants sur son humanisme, sa positivité, son intelligence, sa combativité, sa foi, son sens de l’humour, son empathie… Des pleurs, des soupirs … Quoique très jeune encore, Il était le pilier de sa famille. Quelle perte ! Il ne ressentait pourtant apparemment rien quand il prenait le vol pour ce pays !

Malgré sa très courte existence, il avait déjà véritablement impacté plusieurs et laissé un bel héritage tant au plan académique, professionnel que relationnel. Docteur, Consultant international, Homme d’Affaires prospère, il l’était. Mais avait-il reçu Jésus comme Seigneur et Sauveur ? Qu’en est-il de toi et moi ?

Chers lecteurs, des histoires pareilles, nous en connaissons tous, mais qu’est-ce qui change fondamentalement en nous quelque temps après les émotions, les larmes et les fermes résolutions circonstancielles ? Nous poursuivons nos rêves et combats. Notre tempérament, notre égo et notre caractère peuvent parfois allègrement piétiner les dix commandements.

Dans notre verset de base, Dieu envoya le prophète Esaïe avertir le Roi Ézéchias alité, de faire son testament, car imminente était sa mort. Même si Dieu, dans son amour a rallongé de 15 années la vie d’Ézéchias, ce délai de grâce expirera un jour. L’instant présent est juste un délai de grâce qu’il vaudrait mieux chérir. Ne nous encombrons pas de colère ou de rancœur, de rivalités ou de jalousies, de convoitises ou d’obstination, de querelles ou de vengeance, tout ceci est vanité (Ecclésiaste 1 :2 ; Ecclésiaste 11 :9).

Dieu nous envoie cet avertissement car il nous aime. Contrairement à Ézéchias, nous ne connaissons pas la durée de notre délai de grâce : faisons notre testament maintenant.

Aujourd’hui, peux-tu essayer de pardonner quelqu’un ? Pourrais-tu dire un ‘’Je t’aime sincère’’ à quelqu’un ? Que dois-je arranger ?

Prions : Seigneur, aide-moi à sanctifier mon délai de grâce. Amen.