Casimir E. CAKPO
21 septembre 2020

« Et parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui persévéra jusqu’à la fin sera sauvé ». Matthieu 24 : 12-13
Jusqu’à quel point, bien-aimé, êtes-vous prêt(e) à suivre votre Dieu, référence faite au récit de Daniel, chapitre 6 ? La Bible y raconte que « lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant».
On se demandera, pourquoi Daniel expose ainsi sa vie à la mort juste pour une simple question de prière alors même que le décret du roi dont il a bien connaissance indique clairement le sort réservé à toute personne qui adresserait de prière à un autre que le roi : jeté dans la fosse aux lions. N’avait-il pas peur pour sa vie, ne pouvait-il admettre une petite compromission une fois au moins avec Dieu ? Quelle audace !
Aussi, au sujet de l’église primitive et de chrétiens d’avant notre siècle se racontent d’édifiants récits d’audace et de fermeté dans la foi et l’obéissance à Dieu. Vous avez certainement déjà lu au sujet de l’église persécutée où bon nombre de nos frères, entre «continuer à confesser Christ et mourir » ou « Le renier pour retrouver la liberté et la vie », ont plutôt accepté mourir, soit à coups de pierres soit par décapitation. Certains ont été brulés ou bouillis vifs. L’histoire raconte aussi le cas de ceux qu’on enterrait vivants à petit coup de sable ou brulait à petit feu, dans l’espoir que désespérés, ils renonceraient à leur foi.
Bien aimés, La question pour nous aujourd’hui est de savoir jusqu’où tiendra notre confession de foi lorsque l’iniquité va s’accroître ou si des tempêtes de la vie venaient à tout nous enlever ? Aurions-nous toujours cette obéissance exemplaire à Dieu au milieu de notre prospérité et abondance de biens ou nous laisserions-nous facilement ébranler par les convoitises de la chair et l’orgueil de la vie ? Allons-nous troquer notre couronne contre l’attrait éphémère du pouvoir, de la richesse, des rondeurs aguicheuses de la femme étrangère ?
Comme l’ont chanté nos pères, accepteriez-vous aussi payer le prix de la fermeté :
Jusqu’au bout, je veux te suivre,
Dans les bons, les mauvais jours,
A toi pour mourir et vivre,
A toi Jésus, pour toujours…