Antoine DJETE
13 février 2012

« Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; Considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi.» Hébreux 13.7
Bien-aimés(es),
Les lundis 19 septembre et 14 novembre de l’année 2011, nous avions ensemble vu respectivement comment nous devons nous souvenir de nos conducteurs et comment considérer la fin de leur vie. Nous disons ensemble merci à Dieu qui nous donne encore l’opportunité dans ces premiers mois de l’année 2012 de nous pencher sur la dernière partie du verset nous invitant à imiter leur foi.
Cette dernière exhortation a un rapport de conséquences avec les précédentes. Le principe qui a fait l’excellence de la vie de nos conducteurs, ce qu’ils ont eu de meilleur, de plus précieux, de souverainement salutaire, ce qui enfin les a gardés de tout péril, préservés de chute, purifiés des souillures du monde, c’est leur foi. Leur suprême distinction vient de là. C’est par là qu’ils étaient séparés du vulgaire. C’est ce qui les avait victorieusement détachés de l’empire du mal. ‘’La victoire par laquelle le monde est vaincu’’ a dit l’apôtre Jean, ‘’c’est votre foi’’
L’objet de la foi est divin. L’auteur de l’épitre aux Hébreux l’a heureusement définie : « une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celle qu’on ne voit pas ».
La plus grande des forces connues, celle dont nous tirons le meilleur parti des plus heureuses applications de la vie chrétienne, c’est la Foi. La foi ne vient, en sa perfection, qu’à celui qui sait d’une manière définitive, par sa propre expérience ou par celle d’autrui, que la vie terrestre est insuffisante à l’homme, et que la possession de tous les biens de ce monde lui serait une malédiction éternelle si elle devrait l’exclure du ciel.
Tous les malheurs et les imperfections de ce monde n’arrivent qu’à fixer l’homme de foi davantage au suprême objet de son espérance et de sa véritable vie. Les tentations, au lieu de le décourager, l’amènent à des hauteurs vers le ciel.
C’est la toute puissance de la foi qui, finalement, a eu raison de tous les défauts et des faiblesses qu’ont pu montrer nos conducteurs et qui a fait triompher le ciel en eux.
Sans cette foi, il faudrait ranger nos conducteurs parmi la foule des morts obscurs qui n’ont aucune occasion de revivre dans notre mémoire. Nos conducteurs, eux qui sont déjà morts, peuvent encore servir d’exemples parce qu’ils proposent leur foi à notre imitation.
Si nous ne pouvons pas leur ressembler sur d’autres points, si nous n’avons pas les mêmes dons, si notre vie diffère par les circonstances, le caractère, la vocation, nous devons cependant avoir quelque chose de commun avec eux, lorsque nous voulons, comme ces hommes de Dieu, recueillir le bienfait d’une fin digne, belle et sainte : nous devons leur ressembler par notre foi.
Le même esprit nous soutiendra. Ils ont été délivrés du mal, consolés, enrichis au dernier jour ; comme toutes ces bénédictions leur sont venues en récompense et par l’effet de leur foi, ainsi nous serons secourus, sauvés, justifiés et glorifiés si nous restons comme eux, fidèles et que nous pourrons à la fin dire avec l’Apôtre Paul ‘’J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi ‘’ II Timothée 4.7
Heureux sera celui qui aura accepté que la vie de ces hommes de la foi lui vient à l’esprit pour l’aider à vivre comme eux : ces hommes, droits et fidèles à Dieu, ces héros de la foi dont il ne serait pas exagéré de dire avec l’Apôtre, que le monde n’était pas digne d’eux, leur mémoire conservée vivante nous est un trésor.
Je suis convaincu que de telles figures ne doivent pas manquer dans nos églises. A défaut, on peut avoir le souvenir des souvenirs, c'est-à-dire se rappeler des figures de chrétiens que nos parents se plaisaient à évoquer en nous parlant. Pensons aux feux Martin Luther, John Wesley, Watchman Nee, Charles FINNY, Moody, Zacharias Tanee Fomum etc…. Imitons leur foi.