2 Cor 12 : 9 : « …..Ma grâce te suffit……. »

Frères et Sœurs dans le Seigneur, créatures précieuses du Dieu Très-Haut, nous étions tous en voie pour la perdition, semblables à un troupeau auquel la nature a ravi son maître. Chacun de nous allait dans la direction que lui dictaient ses sens, son bon vouloir. Nous étions tous non seulement candidats à une mort physique précoce et certaine, mais, plus grave encore, à une souffrance éternelle. Sans que nous ayons un mérite particulier, Dieu a permis que, comme Paul sur la route de Damas, nous puissions le rencontrer, le connaître, nous attacher à lui. Notre vie en a été changée, notre destin restauré et les promesses qui accompagnent ceux qui ont cru s’accomplissent depuis dans notre vie. Quelle grâce !

Le monde est présentement en proie à divers maux, qui mettent les hommes et les femmes au chapitre de la mort. Comme une oasis dans un désert, nous sommes indemnes. Est-ce la récompense d’un mérite particulier que nous aurions ? J’ai la faiblesse de croire que non. Le vrai nom de ce bonheur dont nous sommes bénéficiaires, c’est la grâce divine.

L’emploi se raréfie, la famine s’intensifie, les douleurs modifient le cours de l’histoire des hommes dans un sens presqu’irréversible, les calamités naturelles prolifèrent, des personnes plus innocentes que nous passent de vie à trépas en l’espace d’une fraction de seconde dans un amas tristement mémorable de désolation. Rappelons-nous du 11 septembre 2001 aux USA. Dans le rétroviseur de l’histoire, jetez un coup d’œil sur cette série d’ouragans qui ont contraint ces derniers mois, ces dernières années des populations entières à quitter leurs maisons pour se mettre sur la route de l’exil ! Ces gens-là seraient-ils des sous-hommes ? Seraient-ils des concentrés de tout ce que le monde compte de péchés ? Ont-ils pris part à la crucifixion du fils de Dieu ? A chacune de ces questions, je réponds irrésistiblement non. Et pourtant, ils ont péri pendant que nous, nous vivons, dans un îlot de paix. Ça aussi, c’est la grâce !

Des gens n’ont pour toute descendance qu’un fils/une fille et, dans un concours malheureux de circonstance qu’ils ont peine à comprendre, ils perdent ce seul espoir au moment où leurs forces physiques les ont abandonnées les rendant inaptes à pouvoir s’assurer une survie alimentaire. Pendant ce temps, nous avons nos parents en parfaite santé, nos enfants respirant la bonne forme, nos proches ne s’inquiétant de rien. Mérite, dites-vous, non grâce je réponds.

Comme vous l’aurez compris, la grâce de Dieu nous environne, nous préserve, nous protège, veille sur nous et répond à nos désirs les plus élémentaires. Ainsi, Dieu nous a sauvés ; il a permis que nous ne soyons pas des proies faciles à la mort ; il veille sur nous pendant que nous dormons et dans tous nos déplacements. Nous jouissons d’une grâce infiniment grande ! Arrêtons-nous quelques minutes pour contempler tout ce que le Seigneur a fait pour nous, nos proches. Nous sommes sous sa grâce. Mais….

Comment gérons-nous cette grâce ? Cette grâce se soldera-t-elle par notre entrée dans la grâce éternelle de Dieu ou, au contraire, sera-t-elle éphémère (juste pour ce bas monde) ? Dans les temps historiques, lorsque quelqu’un enfreignait les lois divines, la sanction était immédiate. Aujourd’hui, usons-nous de la grâce divine ou en abusons-nous ? Frères et Sœurs, il y a la grâce, certes, mais de grâce qu’elle ne soit pas pour nous un prétexte pour laisser de côté le travail de Dieu ; qu’elle ne nous pousse pas à banaliser les choses que le Seigneur a en horreur. De grâce restons quotidiennement le plus près possible de Dieu à travers nos relations avec lui dans la prière et dans la méditation de sa parole. Les derniers temps sont là et le jugement commencera par la maison d’Israël. – Bonne semaine à toutes et à tous.