« Lorsque tu mangeras et te rassasieras, garde-toi d’oublier l’Eternel, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. » Deutéronome 6:12

Bien-aimé(e),

Cette mise en garde s’adressait aux enfants d’Israël autrefois en captivité en Egypte mais libérés par la puissante et agissante main de l’Eternel des armées. Même dans le désert, Dieu les a nourris et rassasiés au point où ils ne manquaient de rien. C’est souvent dans cette abondance que des arguments sont avancés pour abandonner l’Eternel.

Dieu lui-même s’étonnait disant : « J’ai nourri et élevé des enfants, mais ils se sont révoltés contre moi. » Esaïe 1.2

Nous aussi de la race humaine, nous oublions rapidement les bienfaits de Dieu à notre égard et pourtant nous nous souvenons de génération en génération des malheurs dont nous avons été victimes de la part des hommes.

L’oubli de l’Eternel au milieu de l’abondance et même dans la misère sera fatal pour toi. En aucun cas, quelle que soit la situation, un fils ne doit oublier, abandonner ou rejeter son père. Peut-être que tu te sens oublié(e) et délaissé(e) par l’Eternel des armées ; non, c’est l’ennemi ou le poids de tes souffrances qui te poussent et t’amènent à conclure ainsi rapidement. Voici ce que déclare le Très Haut : « Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point ; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas » Esaïe 43.2

Tu as fréquenté avec plusieurs élèves ou Etudiants souvent plus brillants que toi mais l’Eternel t’a fait grâce et tu as eu du succès ; tu es même à l’étranger dans une institution internationale, avec une situation matérielle au-delà de la moyenne et tu es probablement comblé d’honneur, assis au milieu des gens de haut niveau ; je t’encourage à reconnaitre humblement que c’est l’œuvre de Dieu. Garde-toi alors d’oublier l’Eternel au point de ne plus observer ses commandements, ses ordonnances, ses conseils et ses lois. Reconnais la main de Dieu dans ta vie et « garde-toi de dire en ton cœur : ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses. »

Je t’encourage à ne pas regagner le rang de ceux qui pensent aujourd’hui qu’ils sont maîtres de leurs richesses au point de ne plus payer la dîme, de soutenir les orphelins, les veuves et les pauvres.

Je t’encourage à faire la différence, à ne pas oublier l’Eternel mais à faire de lui un ami, un merveilleux Conseiller et Compagnon de route.