« À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13 :35).

Dans la société, lorsqu’un individu pose un acte d’amour, de générosité, de compréhension et de pardon, il lui est toujours demandé s’il est chrétien. Je n’ai pas encore vu ou attendu demander à un bienfaiteur s’il est un païen ou adepte de religions traditionnelles ou appartenant à d’autres religions orientales que je me garde de nommer.

Le monde entier sait que celui qui, en lieu et place de la haine, peut démontrer l’amour, c’est celui-là, qui a reçu Jésus-Christ. Aimer ceux qui vous haïssent, bénir ceux qui vous maudissent, c’est vraiment la marque distinctive de l’identité d’un enfant de Dieu.

Dans son livre autobiographique « La Croix et le poignard », le pasteur David Wilkerson, alors qu’il s’adressait à un chef de gang violent et menaçant, lui dit : « Nicky, tu peux me découper en mille morceaux, mais chacun de ces morceaux continuera à te dire : Nicky, Dieu t’aime ». Le récit montre que ce chef de gang a été transformé pour annoncer lui aussi la bonne nouvelle de l’Evangile, car touché par l’amour inconditionnel manifesté à son égard.

L’identité ou la caractéristique centrale, le pilier du christianisme et de la vie chrétienne, c’est la manifestation de l’amour. Les Ecritures attestent que « Ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour » (1 Corinthiens 13 :13). L’amour, c’est la seule valeur qui surpasse toutes les autres.

Souvent, c’est sans gêne, que nous arrivons à aimer ceux qui nous aiment, à rendre visite à ceux qui nous rendent visite, à saluer ceux qui nous saluent. Le plus difficile, que la foi en Christ nous exige c’est de parvenir à démontrer notre amour pour celui ou celle qui nous hait, nous maltraite, nous insulte, nous calomnie, nous met en prison ou détruit notre travail. Il faut vraiment être né de nouveau pour se comporter ainsi et seul l’Esprit-Saint est capable de nous amener dans cette dimension de croyance et de vie en Jésus-Christ.

Autant que nous sommes, nous avons assez de limites à aimer surtout ceux qui se disent ou que nous pensons qu’ils sont nos ennemis de par leurs comportements envers nous.

Au lieu de nous culpabiliser à ne point en finir, venons alors au trône de grâce et demandons à Dieu de nous aider et de nous accorder la force d’aimer comme Lui.