« Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens » 2 Cor. 8 :3

Savez-vous que la libéralité est chrétienne et que le défaut de sa pratique pourrait handicaper l’accès de certains au royaume de Dieu? Cela est tant et si vrai qu’un évangéliste de renom a affirmé que« celui qui veut jouir de la prospérité céleste doit être libéral parce que plus vos mains sont ouvertes au service des autres, plus les cieux seront ouverts sur votre tête ».

Exercer la libéralité revient en définitive à donner et même à se donner. Nous vivons en effet dans un monde où tout ce qui nous entoure nous incite à faire l’ultime geste de partage, de transmission ou de communication à d’autres de ce qui est sous notre contrôle et que par abus de langage nous appelons notre propriété. Tenez par exemple, au-delà du fruit qu’il produit en sa saison, l’arbre donne l’ombre qui nous protège des rayons d’un soleil généreux en éclats et qui prémunit le sol des craquelures; certaines nuits, la lune et la constellation d’étoiles avec lesquelles elle partage le ciel nous gratifient de leur lumière. La mer nous donne ses fruits sans lesquels, nos repas seraient bien pauvres en protéines ; la terre laisse pousser les graines que nous y posons, supporte leur germination et favorise leur croissance jusqu’à la production et, c’est d’elle que nous extrayons par ailleurs l’eau sans laquelle il serait difficile d’imaginer la vie sur notre planète. Des exemples de ce type foisonnent et nous pouvons en citer à l’infini. Même Dieu nous a tout donné et il a poussé sa libéralité jusqu'à nous donner son fils, son unique, pour notre salut.

Il y a cependant lieu de faire preuve de discernement lorsque nous voulons nous exercer à la libéralité. La vraie libéralité, c’est celle qui consiste à donner à celles et ceux dont nous ne pouvons rien attendre en retour. En d’autres termes, il s’agit de suivre l’exemple de Job qui était l’œil de l’aveugle, le pied du boiteux, le père du misérable. Etre généreux vis-à-vis de ceux de qui nous pouvons espérer un retour conséquent lorsque surviennent certains événements n’est pas, vous me le concèderez, de la libéralité ; c’est plutôt de l’investissement, de placement ou de mise puisqu’il s’agit là de situations desquelles on attend un intérêt en retour.

De même, gardons-nous de penser que dès lors que nous nous acquittons de nos dîmes et de nos offrandes, nous sommes quittes par rapport à la pratique de la libéralité. Il n’y a rien de plus erroné. Gardons-nous aussi de penser il n’y a que de l’argent que nous puissions donner. Nous pouvons en effet donner de notre temps, par exemple pour partager les connaissances que nous avons dans un domaine spécifique avec d’autres ou rendre visite à des malades ou encore aller aider une personne que nous savons seule et qui a besoin de quelqu’un pour l’accompagner dans une série de travaux ; nous pouvons donner un sourire ; il nous est aussi loisible de partager le maïs que nous avons avec quelqu’un d’autre, un pagne etc. Et, bien sûr, nous pouvons aussi donner de l’argent. Quelqu’un a dit, non sans raison, que si les Etats Unis sont aussi bénis, c’est parce que l’Américain a un cœur fertile pour la libéralité et sait qu’en pratiquant la libéralité, Dieu à qui aucun détail de nos bonnes œuvres n’échappe saura le lui revaloir avec justice à son heure.

Bien aimés lecteurs, cela fait un moment maintenant (plus de 2 ans) que nous n’avons plus exercé notre générosité vis-à-vis de certaines couches défavorisées. En effet, après les enfants handicapés mentaux de Dékanmè le 31 décembre 2009, les handicapés mentaux du Centre St Camille de Bohicon le 6 mars 2010 et les enfants de l’orphelinat Village of Hope le 7 avril 2012, l’heure semble avoir sonné pour que nous exprimions encore notre générosité.

A cet effet, nous retiendrons, comme ce fut le cas les trois précédentes fois, un minimum de 5.000 FCFA par personne. Ceux à qui Dieu a fait la grâce d’avoir un peu plus de moyens pourraient aller au-delà de ce montant. Avec les ressources que nous aurons recueillies et le reliquat de 24. 638 FCFA qu’avait dégagé la dernière opération, nous identifierons un centre s’occupant des cas sociaux à qui nous remettrons soit des vivres ou des fournitures. Un rapport sera ensuite préparé et partagé avec vous pour information.

Pour vos contributions, je suis joignable au 97240697. Merci d’avance et que Dieu vous bénisse !