« (…) fortifie-toi et prends courage ? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. » Josué 1 :9

Quelle personne nouvellement investie d’une fonction éminemment exigeante ne trouvera pas dans ces paroles venant de celui qui l’a nommée, suffisamment de motivation pour aller au-delà de ses propres limites ! En fait, dans un tel contexte, seul le ciel sera sa limite tant il est vrai que cette personne usera de tout, prendra les risques les plus fous, explorera différentes alternatives et en expérimentera autant jusqu’à aboutir au résultat désiré. Voilà l’effet quasi-magique d’un encouragement sincère administré opportunément (Prov. 15 : 23).

Dans un article paru dans l’Express du 2 août 2012 et intitulé « l’encouragement, le grand oublié du monde du travail », Philippe Laurent qui est conférencier, coach et formateur, écrivait : « Encourager c’est donner du courage à celui qui en a besoin pour qu’il continue d’avancer. C’est donner de l’énergie à celui qui est au cœur de l’épreuve. C’est être sur la ligne de départ pour soutenir celui qui va faire le pas, s’engager dans la course. C’est réveiller l’énergie de celui qui ne croit plus pouvoir y arriver. Exiger de l’autre la performance ou se l’exiger à soi-même consomme de l’énergie, de la volonté, de la ténacité et du courage. L’encouragement renouvelle ce dernier combustible indispensable à la performance. »

Imaginons ce que seraient nos lieux de travail, nos foyers, nos églises et la société en général si chacun de nous faisait de l’encouragement une habitude ! Nous sommes généralement si prompts à nous focaliser sur ce qui manque, sur ce qui ne marche pas bien, préférant voir le verre à moitié vide que nous rations quotidiennement d’excellentes occasions de renforcer la confiance en soi de nos enfants et de développer le potentiel de nos collaborateurs. Combien n’ont pas détruit leurs foyers à coup de critiques !

Peu importe l’âge, le domaine, nous avons tous besoin d’être encouragés. Dans le cas des enfants le besoin est encore plus grand. Pour Timothy Evans, un enseignant, « les enfants ont besoin d’encouragement comme les plantes ont besoin d’eau. Avec des encouragements, un enfant comprend qu’il a de la valeur et il se sent apprécié. »

L’apôtre Paul était champion dans l’art d’encourager. A maintes reprises, il risqua sa vie pour encourager d’autres. Certes la capacité d’encourager n’est pas naturelle chez les humains. Cependant, si nous y travaillons, nous la posséderons pour notre bien et celui des autres.