I Samuel 7 : 12 «Samuel prit une pierre, qu'il plaça entre Mitspa et Schen, et il l'appela du nom d'Ében-Ézer, en disant: Jusqu'ici l'Éternel nous a secourus»

Prions : Seigneur, donne-nous la grâce de comprendre l’importance de cette écriture afin d’en tirer la bénédiction spirituelle qu’elle recèle pour notre vie, maintenant et pour toujours, Amen.

Cher(e), Ami(e),

Bientôt nous allons boucler douze autres mois au bout desquels nous dirons avec un profond soupir qu’une fois encore nous avons franchi le cap. Oui, la vie quotidienne est comparable à une situation d’examen où les périodes, les années qui marquent les grands moments, nous soumettent à une série d’évaluations personnelles et collectives : les entreprises doivent clôturer leur exercice au 31 décembre de chaque année, les individus font le bilan de leur vécu en comparant les prévisions aux réalisations.

Nous voici bien donc à un moment où les jours s’égrènent et que l’atmosphère commence par rependre les couleurs d’une fin d’année qui s’approche.

Quel bilan feras-tu ? Quel bilan ferai-je ? Quel bilan ferons-nous ?

Généralement, ce bilan ne nous paraît pas toujours aussi joyeux que nous l’aurions souhaité parce que l’année n’a pas été faite que de succès. En effet, que d’espérance inassouvie ! Que de buts ratés ! Mais aussi que de succès obtenus !

Le passage biblique que nous avons choisis de lire cette semaine fait cas d’une victoire écrasante que Dieu fit remporter aux enfants d’Israël sur leurs ennemis, les Philistins (Nous rappelons aux lecteurs que ces combats physiques ne sont plus d’actualité de nos jours et nous ne tirons que des leçons vécues par une nation dont nous héritons de la paternité spirituelle). C’était une victoire assez écrasante qui intervint à un moment où le peuple de Dieu, après une longue période d’oppression de la part de ses ennemis, les Philistins, s’est repenti de ses péchés et chercha la face de l’Eternel.

Les versets précédents nous disent que « Pendant que Samuel offrait l'holocauste, les Philistins s'approchèrent pour attaquer Israël. L'Éternel fit retentir en ce jour son tonnerre sur les Philistins, et les mit en déroute. Ils furent battus devant Israël. Les hommes d'Israël sortirent de Mitspa, poursuivirent les Philistins, et les battirent jusqu'au-dessous de Beth-Car » (I Samuel 7 : 10-11). Et c’est donc en signe de reconnaissance que Samuel posa une pierre pour marquer l’éclat de ce secours que Dieu a pourvu : « Jusqu’ici, l’Eternel nous a secourus ».

Cinquante ans d’indépendance de nos nations pouvaient-ils nous faire répéter les mêmes paroles ? Vingt, Trente, Quarante, Cinquante, Soixante, Soixante-dix, Quatre vingts ans et plus après notre naissance peuvent-ils nous faire dire que « jusqu’ici, l’Eternel nous a secourus » ?

Oui, je peux le dire. Oui, nous pouvons le dire, en reconnaissance de ce que l’Eternel Dieu a fait. C’est pourquoi, Dieu nous invite cette semaine à nous mettre dans un esprit de reconnaissance et d’adoration pour lui dire que jusqu’ici, il nous a secourus, et son secours deviendra plus grand et plus abondant dans notre vie. Chantons Eben-Ezer.