« Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit et marche. Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit et marcha ». Jean 5 : 8-9

Frères et sœurs, lecteurs du Weekly Bread,

Je vous salue au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, l’auteur de notre souffle! Vous avez certainement déjà lu ou appris à maintes reprises l’histoire de cet homme guéri à la piscine de Bethesda par Jésus-Christ, notre Maître. Je pourrais donc ennuyer certains si, d’entrée, je rappelais que cet homme a fait 38 ans de souffrance avant que sous l’ordre de Christ, il n’ait accédé au miracle, la guérison. Ce qui doit nous intéresser tous aujourd’hui, c’est comment il a reçu sa guérison et les leçons à tirer face à nos souffrances quotidiennes.

En effet, pour obtenir la guérison à la piscine de Bethesda, il fallait s’arranger pour se jeter à l’eau dès que celle-ci fut agitée par l’ange (Jean 5 : 4). Mais, notre malade ne pouvait résister à la pression de la foule, elle aussi malade; et par conséquent, son tour ne pouvait jamais arriver. Mais le voici devant le Maître qui lui demanda: « Veux-tu être guéri ? ». « Je n’ai personne pour me jeter dans la piscine», répondit l’homme. Emu de compassion, Jésus lui dit : lève-toi, prends ton lit et marche…. La suite de l’histoire nous raconte le grand étonnement et la curiosité des Juifs face à ce miracle.

De la même manière aujourd’hui, Dieu nous a attendus longtemps à Bethesda et nous avons préféré nous confier à nos doutes, nos amis et conseillers qui nous ont indiqué une solution à notre diabète, notre hyper/hypo tension, notre rhumatisme, notre tuberculose ou encore notre cancer, …mais hélas ! Comme cet homme, nous puisons (et c’est un malheur face au spirituel) chaque jour dans nos expériences, notre savoir-faire, notre intelligence, nos talents, cherchant à nous substituer discrètement à Dieu avec des arguments pointus et soutenus dans la résolution de nos problèmes. Que notre raisonnement ne cessera jamais d’être folie devant le Maître! C’est vrai que notre chair tend souvent à dominer ce qui est esprit en nous. Mais sachons que les inquiétudes de Marie et Marthe, sœurs de Lazare, n’ont pas empêché l’œuvre de résurrection du Maître dans Jean 11 : 44, ni les hésitations du lépreux et du paralytique de Luc 5 : 13 la guérison. Certains parmi nous pourraient se dire que ce qui est passé est du passé. Ils ont peut être raison si je ne leur rapporte pas des faits palpables autour de moi.

En 1986, alors qu’il était gravement malade, mon grand frère fut traîné au CNHU (ex 350 lits) de Cotonou où il devait être traité. Le médecin traitant, un Blanc, ayant constaté qu’il n’y avait plus d’espoir de vie pour ce frère, Dieudonné, tout son estomac et ses intestins étant rongés par des vallées de plaie (opération chirurgicale impossible), demanda donc à mon père de rentrer avec le malade et de revenir 18 jours après. Ce Blanc expliqua à un autre parent que plus rien ne pouvait se faire pour le sauver…Sachez que Dieudonné s’est rendu à Bethesda et aujourd’hui, il est Révérend Pasteur, père de quatre enfants. Ce jour même, alors que je vous écris ce message, Dieu a encore fait disparaître de la main d’un autre frère germain, Emmanuel, un kyste, grosse boule qu’il a traînée sur la main des années durant. Ceci arriva il y a 3 semaines lorsqu’il lisait simplement sa Bible. Curieux, j’ai palpé sa main et elle était lisse. Dieudonné et Emmanuel sont allés à Bethesda et ils sont guéris. Là, je ne vous raconte pas des histoires. Voici leurs numéros respectifs : 95406057 et 95608839. Que votre curiosité vous pousse à les appeler. Ils vous diront mieux.

Cher lecteur, lorsque tu te seras rendu à Bethesda, tes larmes tariront et le monde autour de toi changera son langage envers toi. Les uns diront : n’est-ce pas celui qui portait des béquilles? N’est-ce pas la mariée sans enfant depuis 10 ans? N’est-ce pas l’homme dont la moto fumait dans le quartier ? N’est-ce pas Jules, l’aveugle ? Quant aux autres, ils rendront grâce à celui pour qui TOUT est possible. Alors, rends-toi à Bethesda pour que sèchent tes pleurs! Ne demande plus comment, car le Maître est là et connaît le comment. Amen !