Changeons d'approche

Changeons d'approche

Euloge DOSSOU

9 mai 2022

« Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande ». Jean 4 : 23

Vous est-il déjà arrivé de vous sentir apaisé(e) et soulagé(e) d’avoir béni quelqu’un qui était dans le besoin ? Certainement oui. Vous connaissez alors bien cette joie et cette paix qui nous animent suite à notre noble geste : c’est tout comme si c’était à nous qu’on a fait du bien. C’est exactement ce qui se manifeste en nous lorsque nous offrons à Dieu notre Père, notre louange (Hébreux 13 : 15).

Dieu notre Père est avant tout, une personne qui n’échappe pas à cette règle : il a aussi besoin de notre don. Au-delà des dons classiques auxquels nous sommes habitués (les offrandes, les dîmes, les services, la consécration et autres), Dieu demande notre vraie adoration. Si pour un chrétien, prier est normal et nécessaire, notre vraie adoration réjouit encore plus son cœur. Dieu se rapproche alors plus de nous (Psaumes 22 : 3), (Jacques 4 :8).

La vraie adoration, loin d’être l’exécution d’un répertoire de beaux cantiques au rythme assez lent bien orchestrés avec un arsenal musical pour créer en nous certaines émotions, est fondamentalement, le paroxysme de la louange : c’est l’étape cruciale d’intimité avec le Père où nous franchissons le palier où Dieu est célébré pour ce qu’il fait, et commençons à le magnifier pour ce qu’il est. Louer Dieu quand tout va bien est de la reconnaissance ; lui rendre gloire et honneur lorsque tout va mal est une offrande de notre foi en sa fidélité. Les témoignages de miracles instantanés produits par la louange et l’adoration sont nombreux, malheureusement, cette puissante et redoutable arme est encore peu exploitée par ses dépositaires que nous sommes.

Face aux défis, nous prions, jeûnons et veillons, mais nous prions parfois sans même ne plus savoir ce que nous disons exactement. Au comble du désespoir et face à la peur, au doute, il peut même nous arriver de prier contrairement à la volonté divine tandis que la vraie adoration parle au cœur du Père. Changeons d’approche. (Actes16 :15). Méditons aussi 2 Chroniques 20 et Psaume 150.

David, malgré ses déboires, était l’ami de Dieu à cause de son cœur d’adorateur. Accédons à la dimension qui provoque le surnaturel divin en élevant beaucoup plus nos mains saintes pour bénir Dieu plutôt que pour espérer ou encore moins pour demander ce qu’il a déjà donné. Adorons l’Eternel.

© 2025 Root of Hope. Tous droits réservés.

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